Émoi Photographique – Et demain ?
Du 6 avril au 12 mai 2024 – Visite inaugurale l’Espace Franquin à 11h
Suivi du parvis de la statue Hergé.
14h la visite itinérante commencera à l’Hôtel du département
puis le parvis de l’Hôtel de ville aux environs de 15h, l’Hôtel st Simon,
L’hôtel du Palais, la place Louvel et nous terminerons au Musée
d’Angoulême vers 17h30 pour le vernissage.
11ème édition
Un invité de marque, NICK BRANDT, avec l’exposition « Inherit The Dust » le premier opus de sa recherche sur l’impact de la vie humaine sur son environnement.
Des photographies d’animaux de la savane, à taille réelle, posées dans ce qui était leur environnement quelques années auparavant, occupé maintenant par l’espèce humaine.
Le changement climatique, du plus chaud avec Dorothée MACHABERT et « L’été s’ra chaud », au plus froid du globe avec Thierry VEZON, « Grand Nord, un monde en sursis ? », de l’humain à l’animal ou bien de l’animal à l’humain quand Frédéric DAMATO avec « Le petit monde du silence » nous propose la découverte d’un site naturel charentais protégé par le secret tant ceux qui le connaissent prennent en compte sa fragilité alors que Serge FONCHIN avec « Black List » nous invite dans des lieux qui n’ont pas été, ou pas assez, protégés.
Des capsules temporelles ainsi que l’IA avec CUSHMOK,
« Si demain, je pouvais revivre hier » ou la photographie vernaculaire dans la création photographique avec Jean-Michel DELAGE : « Photographe en 1920, une enquête » sujets de discussions inévitables pour les photographes avec un tel thème.
L’humain au coeur de cette édition avec également l’utilisation de la photographie comme outil-témoin avec Dominique AGIUS et « Corium », ou pour se réparer, pour proposer un chemin alternatif, pour vivre en harmonie avec soi-même selon Anthony MOREL et « Ici commence la Voie Sauvage » ;
tandis que l’humanité devient sujet d’étude pour Marie DEBITUS qui dans « Nan saidesu ka? (Quel âge as-tu ?) interroge les paradoxes humains dans sa course à la consommation ou la modernité et la conservation de son patrimoine.
Regarder aussi notre espèce de manière caustique, drôle, mais sérieuse, dans ses dysfonctionnements pour faire réfléchir à l’urgence de trouver des solutions pour chez soi, son village, sa ville ou le reste du monde avec Yvon BOBINET et son « Grand atlas du monde d’hier et de demain… si tout va bien »
La compréhension de l’autre par le dialogue, l’échange et le partage se fera grâce à Eveline Soum BONKOUNGOU du Burkina Faso et son exposition « Peogo » qui trace une ligne de conversation sur le sujet de la dot vu par les burkinabé(e)s.
Pour ce qui est des allers-retours du présent au passé ainsi qu’au futur, et inversement, nous regarderons les travaux de Romain THIERY, « Requiem pour pianos », de Timothée FALCUCCI, « 1968-2018 », de Stéphane ROBIN, « Ses Majestés »,
« UKRAINE : la Culture sous cocon » de Christian BARBÉ et les expositions créées par la collaboration de la Plateforme des Aidants, Peggy CALVEZ-ALLAIRE et les étudiants de 1ère SAPAT du Lycée Professionnel Agricole Félix Gaillard de Salles de Barbezieux ainsi que celle de ABL PHOTOGRAPHIE et MOLOSSY, « POST APO-SITIF », cette dernière en partenariat avec l’association « Arc’image » de Saint Benoît dans la Vienne
Chacune de ces expositions amène une réflexion sur notre futur, que ce soit la recherche pour restitution des pianos volés par le régime nazi pour le premier, l’interrogation cyclique sur les révoltes et les réponses politiques qui y sont données du deuxième, le recyclage ou le questionnement sur le choix de sa consommation du troisième ou la force de la culture ukrainienne qui protège ses sculptures et monuments des bombes dès le début du conflit russo-ukrainien.
Pour la cinquième exposition de cette facette du festival les questions posées ont été : « De quoi les aidants et aidés ont-ils besoin ? » Et grâce à leurs témoignages nous pourrons ensuite nous poser la suivante : « Comment pouvons-nous aider les autres ?». Pour la première fois le festival présente une exposition photographie / BD, où l’espèce humaine réinvente son existence grâce à un père et sa fille, à méditer !
Des expositions pour donner ou trouver des idées, des propositions, des solutions, un moyen d’être ensemble par le partage et d’échapper à la sidération ou l’inaction devant l’ampleur de la tâche.
Peggy Calvez-Allaire