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La colombe de la paix Pablo Picasso

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Drawing draw #9

Du 4 septembre au 4 octobre 2025 –

Ouverture le jeudi 4 septembre 2025 dès 17h au lieu multiple montpellier
Ouverture le vendredi 5 septembre 2025 dès 17h à la N5 Galerie

Au lieu multiple montpellier, découvrons le travail de Tamina Beausoleil, Maria Clark et Mona Laure Millet.

Inspirée par les planches anatomiques de chevaux de Carlo Ruini (médecin et juriste italien du XVIe siècle), Tamina Beausoleil développe un travail de représentation de chimères mi-humaines-mi animales, dégagées de la hiérarchisation du vivant. 

Le jeu formel des lignes et des couleurs peut être également relevé par des collages pour donner un effet de scalpel. Souvent traitées comme des dessins scientifiques avec légendes, ses œuvres témoignent aussi du jeu de l’artiste à scruter et disséquer les failles animales de ses contemporains, notamment par le lien entre animaux représentés et métaphores du langage courant pour juger, rabaisser, injurier (requin, blaireau, hyène, crapaud, chien.ne, grue, vipère, …).

Les dessins de Maria Clark représentent l’organique, l’envers de la peau, l’intimité. Admiratrice de l’œuvre de Fred Deux, l’artiste développe son propre univers avec une palette de couleurs autour du gris, de la chair et du rouge sang, sur des papiers également choisis pour participer pleinement au résultat.

 Corps hybridés, métamorphoses, disproportions, fluides organiques, limites incertaines, recouvrements et transparences, animalité, … Les compositions obtenues après un travail sur le vide et le plein, le visible et l’invisible, semblent suspendues, en lévitation, traduisant la relation (hyper)sensible et sensuelle de l’artiste au vivant, à l’altérité, à l’environnement.

Mona Laure Millet nourrit dans son travail le processus de fragilité. En utilisant selon les séries différents pigments, encres soufflées ou au trait, bulles de savon, film plastique ultrafin, plans d’architecture navale sur calques, l’artiste multiplie avec minutie et délicatesse les recherches « inter-matière ». 

Qu’il soit réaliste, organisé en méandres (courbes topographiques) ou hasardeux en lien avec le souffle vital, le dessin obtenu cultive le paradoxe de fixer l’éphémère, le ténu. En liant le geste et la respiration, deux mécanismes fondamentaux mis ici au même plan, Mona Laure Millet crée un espace à la fois aléatoire et décisif pour proposer un imaginaire riche et puissant.

À la N5 Galerie, découvrons le travail de Joëlle Bondil, Bruno Mercet et Vincent Puren. 

Les deux séries présentées par Joële Bondil témoignent de ce qui ne se représente pas « comme ça » et pour lequel le terme « paysage » ne conviendrait pas. Elle cherche par ailleurs une voie plastique de l’entre deux où faire dialoguer le sensible, la mémoire, les impressions. La série « Champ-contrechamp » est composée de dessins réalisés in situ (sorte de chronique parfois nommée « journal de l’ordinaire »). 

Tout part d’un protocole préétabli mais jamais figé (médium, couleurs, outils, support, …). Le dessin va naître de l’immersion dans un lieu imprévu ou un territoire repère. La série « Impression/notation » fait quant à elle partie des retours à l’atelier, se référant ainsi à la mémoire, à la trace pour créer un espace sensible. Tisser, entrecroiser les gestes et les médias, les transparences, les formes sont des pratiques fondamentales dans sa recherche. 

Enfant, Bruno Mercet regardait son père, maître d’œuvre en bâtiment, dessiner sur calque des plans de maison, influençant son goût pour la mesure et la précision. Vers l’âge de 12 ans, il visite l’atelier du peintre lithographe et cinéaste Pierre Bichet dont les compositions épurées de ses paysages d’hiver le marquent profondément. 

Après des études à l’École des Beaux-Arts de Besançon, il s’installe dans la région où il expérimente le dessin, la photographie, la vidéo et les installations ludiques et éphémères en milieu urbain, qui l’amènent au hasard des rencontres à s’initier à l’art performance. Éclectique de manière générale, son travail est intimement lié à son quotidien où les objets ordinaires qu’il affectionne avec tendresse tiennent une place particulière dans ses créations, révélant un univers aussi drôle et poétique qu’absurde et dérisoire. 

À travers un regard contemplatif, Vincent Puren cherche à capter la fragilité de nos existences et par extension de celle du monde qui nous entoure. Des cadrages parfois serrés laissent souvent les visages hors champ ou partiellement dissimulés, tandis que la peau, frontière entre l’être et le monde, occupe une place centrale. Ses personnages, dans leur simplicité naturelle et leur sensualité discrète, se révèlent dans des instants de proximité fragile. 

Son langage visuel, entre mystère et poésie, propose au regardeur une immersion dans un espace intime, une invitation à dans une quête de moments suspendus où le temps semble s’étirer. À la suite de deux résidences de production (réalisées les étés 2024 et 2025 au lieu multiple montpelllier), l’artiste nous propose de découvrir son interprétation des caractères iconographiques de Saint Roch de Montpellier, saint protecteur et guérisseur éminemment charismatique

Le lieu multiple Montpellier 3, rue de Moissac 34090 Montpellier

Tél :06 07 40 10 16 vendredis et samedis de 15h à 18h30. les vendredis et samedis (ou sur RV)

N5 Galerie, 5 rue Sainte Anne 34000 Montpellier Tél : 09 81 05 39 75.

Du mercredi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h30

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