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La colombe de la paix Pablo Picasso

Des Univers Silencieux 

Du 9 juillet au 8 octobre 2023 -Vernissage samedi 8 juillet à 18h

Pierre Buraglio, Roland Cognet, Aurore Pallet, Julian Scalbert

Trois générations, quatre monographies, deux hommes, deux femmes, des expériences et des pratiques différentes mais en commun une économie, une retenue dans le travail, une poésie que le titre de l’exposition s’essaie à traduire.

Pierre Buraglio (né en 1939)

a entrepris, cette dernière décennie, un travail de mémoire pour lequel il mobilise les moyens plastiques (collage, masquage, recyclage, fragmentation) qu’il a mis au point au fil du temps. Ses travaux d’un format souvent modeste, sont comme de brèves annotations qu’il aurait tracées dans la marge d’une relecture de son oeuvre. À partir d’un pan de mur en briques, d’une lumière, de quelques touches de couleur, raccourcis allusifs, rapidement tracés, faits de bribes d’images, il remémore une musique, un lieu, son cadre de vie, son cadre de pensées, ses engagements, les lectures qu’il a faites, salue les personnes qu’il a admirés, les lieux qu’il a arpentés.

Autant d’évocations silencieuses de ce qui a constitué et continue de nourrir, sa vie personnelle et son travail d’artiste.

Roland Cognet (né en 1957)

est un sculpteur. Sa démarche vise à cerner l’essence même de ce que c’est qu’être là, une saisie du monde, en deçà des mots. Des formes faites de matériaux premiers (bois, pierre, métal), un travail dressé souvent en équilibre, qui défie la contrainte de la pesanteur. La proposition pourrait être qualifiée à la fois de silencieuse par sa retenue et de métaphysique dans son projet.

Aurore Pallet (née en 1982)

s’intéresse à la complexité et au flou qui entourent la notion d’image. Ses peintures aux couleurs saturées jouent sur l’opacité et la transparence.

Elles convoquent et rassemblent des images et des thèmes qui l’accompagnent depuis longtemps : motifs romantiques de ruines ou de catastrophes, schémas de mesure scientifique, extraits de films ou de romans qui évoquent un point de bascule entre réel et imaginaire, entre images et croyances.

Julia Scalbert (née en 1984)

propose une peinture de l’invisible, sobre, minutieuse et pourtant tendue et sensuelle. Elle l’élabore lentement, couche après couche en troublant les rapports du fond et de la forme.

Les oeuvres sont denses alors qu’elles sont sans épaisseur, sans matière, stables alors qu’elles sont labiles, énigmatiques parce que totalement silencieuses, insaisissables parce que non identifiables et pourtant familières. Elles interpellent par leur seule présence.

Abbaye St André  Centre d’art contemporain  Place du Bûcher  19250 Meymac  Tél. : 05 55 95 23 30  

Du mardi au dimanche, y compris les jours fériés de 10h à 13h et de 14h à 19h,

à partir du 19 sept, de 14h à 18h

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