Bruits d’Couloir a le plaisir de vous convier au vernissage de l’exposition photos du Collectif Vertige

Teintées de jaunes clairs ou d’ocres profonds, traversées de visages anonymes, de monuments hautement légendaires, ces images singulières, poétiques à souhait, donnent à voir une ville en équilibre constant :  

Entre passé et présent, entre ombres et lumières, entre rigueur des sciences apprises et entrelacs des arts partout présents. 

Une manière d’être doublement exposée, au regard du passant d’abord, puis sur l’image, qui dit toujours autre chose que ce qui est.

C’est cet « équilibre constant » mêlant à la fois singularité, force et rigueur qui nous a parlé.

C’est cette double exposition qui a fait écho : C’est comme sentir un vin puis le déguster…

C’est l’appel aux sens ! Le regard, le nez puis la bouche qui promettent toujours autre chose que ce qui est : Un double même un triple émoi !

Et enfin, ce qui nous a touchées : ces bolognais immortalisés dans la simplicité ou l’extravagance de leur quotidien, au milieu de vieilles pierres, de graffiti, d’églises ou de palais. Ils sont ici ou là, dans un salon de coiffure, une échoppe, devant un étal à poissons ou à la terrasse d’un café… au milieu de l’insouciance et de la gravité de l’histoire de leur ville adorée.

Tout comme celle d’Herrebouc, les hautes tours de la « docte » Bologne se dressent et témoignent : la nôtre de la richesse du terroir, des femmes et hommes de la terre occitane ; les leurs de la jeunesse estudiantine saluant les révolutionnaires et savants du passé.