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Bernard Pesce & Bernard Tartinville – 4807

Du 23 septembre au 10 novembre 2023 – Vernissage samedi 23 septembre à partir de 18h

4807

C’est une ascension que l’on vous propose pour cette
nouvelle exposition…

Bernard Pesce, (exposé à la Fondation Carmignac cet été, et
entré dans la collection d’Antoine de Galbert) évoque dans ses images la verticalité, la lumière, jusqu’à l’effacement de son sujet : le Queyras !

Lorsqu’on rencontre Bernard Pesce dans son atelier situé à quelques pas du Vieux port de Marseille, les premiers mots qui viennent concernent l’ile de Porquerolles où il a grandi dans une famille aimante d’immigrés italien. Les paroles sur son enfance heureuse arrivent naturellement. L’évocation des vagabondages dans les bois d’une ile préservée alors du tourisme, les arbres bercés par les brises marines, la lumière vibrante intensifiée par les reflets de la mer. 

La liberté du sauvageon rêveur dans son paradis, duquel il ne s’est jamais détaché. Dans un restaurant de l’ile, exploité par un ami de son père, et dans lequel il se rendait tous les après-midi après l’école pour ses devoirs, la découverte du livre d’or dans lequel figuraient des signatures évocatoires, d’acteurs de cinéma et d’artistes dont celle si prestigieuse et reconnaissable entre toutes de Picasso. 

Une enfance dans l’éblouissement de la vie, de la nature et de la création. Le désir de s’exprimer à germer très vite et la photographie s’est imposée comme une évidence.

Le point de départ de cette série est la complicité entre un peintre et un photographe, et le rapprochement de ces deux pratiques qui s’est opéré aux cours de longues journées au coeur du Queyras. Bernard Pesce est photographe de mode, il a forgé son regard sur l’île de Porquerolles, où il a grandit dans les années 1950 et 1960. Avec cette série, il quitte les paysages méditerranéens et les silhouettes d’hommes et de femmes pour se confronter, plusieurs hivers durant, à la solitude, dans les montagnes de coeur de son ami peintre Gérard Traquandi. 

Là, il découvre une autre approche de la photographie, davantage physique : la marche, l’attente, l’affut. De ce face à face avec la nature, et de ses échanges avec son ami, découle une série de photographies picturales faite d’aplats puissants, de grandes lignes et de tâches qui convoquent Pollock, Kieffer ou Hartung, de nets et de flous qui disent le mouvement du vent, la force des couloirs de neige et des crêtes rocheuses. 

Dans ces photographies argentiques qu’aucune ombre ne vient jamais troubler, il est aussi question de lumière et de réflexion. Au milieu des montagnes du Queyras, Bernard Pesce joue finalement avec la peinture et la photographie, avec ses limites physiques, avec les astres, les éléments, et leurs interactions.  » Emmanuelle Oddo

Avec Bernard Tartinville, nous partons gravir le Mont Blanc …de ces panoramiques émanent toute la beauté de la montagne, une sérénité !

Bernard Tartinville a toujours passé du temps à regarder le mont Blanc. Il aime séjourner à Saint-Gervais, commune dans laquelle est situé le sommet du mont Blanc et d’où sa mère est originaire. Son enfance a été baignée de récits de montagne, contés par ses proches ou par des guides. Très jeune il voulut ramener des photographies de ses excursions, pour partager la beauté des paysages de montagne. Son père, amateur averti, lui donna un FOCA Universel, ersatz français du fameux Leica. 

La photographie n’était encore qu’un outil pour représenter la montagne, peu à peu la montagne devint le prétexte à exercer la photographie. Cette rivalité devait s’exercer jusqu’à ce qu’il lui fût évident qu’il s’agissait d’une seule et même passion. Bernard gravit pour la première fois le mont-Blanc en 1987, quelques semaines avant d’entrer à l’École des Arts Appliqués de Vevey en Suisse, où il étudia la photographie pendant quatre ans. La précision et la rigueur de cette formation l’ont naturellement orienté vers la photographie publicitaire et de mode qu’il a exercée de nombreuses années à Paris.

Maintenant installé à Barcelone, entre autres activités photographiques, il met cette expérience au service des entreprises dont les dirigeants souhaitent faire réaliser des portraits de qualité. Bernard s’est spécialisé en photographie panoramique à 360°. C’est avec ces prises de vues qu’il réalise des visites virtuelles interactives très détaillées de musées, d’hôtels, de patrimoine architectural, historique ou religieux. Son travail a été utilisé et donné en exemple de médiation numérique patrimoniale par le Ministère de la Culture à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine 2017. 

Mais il n’a pas oublié ses premières amours et a rapidement compris l’intérêt de cette technologie pour la promotion de sites naturels exceptionnels. Il réussit à concilier la pratique de la montagne avec son activité professionnelle. Il a réalisé des visites virtuelles immersives de différents sommets du massif du Mont-Blanc. C’est pour l’association « Baskets Aux Pieds » que les images de cette exposition trouvent leur plus bel usage. 

Cette association, présente dans de nombreux hôpitaux de France et de Suisse, intervient dans les services d’hématologie – oncologie pédiatrique. Grâce à des casques de réalité virtuelle, l’attention des petits malades est détournée des soins invasifs ou douloureux par une immersion dans des sites naturels exceptionnels. Depuis bientôt deux ans Bernard collabore avec « Baskets Aux Pieds » en cédant ou en produisant du contenu adapté à ce programme.

Galerie PARALLAX 3 rue des Epinaux 13100 Aix en Provence Tel : 0660552060 / 0981719785

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