Les Incontournables

Contemporanéités de l'art soutient la jeune photographie

Les + Récents

Lieux d’exposition

Badr El Hammami, Entre nos mains & Car de quoi vit l’humain ?

Du 6 octobre 2024 au 1er février 2025 

Badr El Hammami, Entre nos mains

Badr El Hammami présente le résultat de plusieurs mois de résidence entre Marseille, Bruxelles et Marrakech autour de la question des objets souvenirs, des objets d’affections, de la question du récit, de la transmission et des rencontres.

 

Ce projet artistique explore la transmission d’histoires à travers des objets souvenirs dans la diaspora amazighe (berbère) de Marseille et du Maroc. En capturant ces récits par la photographie, la vidéo et le son, l’artiste crée des installations interactives, notamment des tiroirs équipés de haut-parleurs qui diffusent les témoignages des participant·es. 

Les œuvres combinent des cartes retraçant les parcours migratoires, des dessins, des photos et une bande sonore immersive. Ce travail met en lumière un patrimoine culturel oral, liant intimement mémoire individuelle et collective.

 

« J’ai réalisé fin 2021 dans le cadre des Résidences Méditerrannée à la Friche la Belle de Mai et au Musée d’Art Contemporain Africain Al Maaden à Marrakech en 2022, durant 3 mois consécutifs, une démarche artistique en transformant l’espace de l’atelier en espace de rencontres autour de la question de la transmission d’histoires à travers « les objets souvenirs » ou « les objets d’affects » dans la diaspora amazigh (berbère).

J’ai invité des personnes d’origine amazigh et des Marseillais·es qui possèdent des objets souvenirs en lien avec la culture berbère à venir raconter leur histoire et j’ai capté ces moments d’échanges par des enregistrements vidéo, du son, des photographies et des dessins.
J’ai également repris le même déroulement durant la résidence à Marrakech, cette fois directement avec la population berbère. S’ajoutent également les lieux de transmission tels que le Musée Majourelle ou la Place Jamaâ El Fna.

Appartenant moi-même à cette culture de l’oralité, le récit des histoires passait souvent par les objets qui font de l’espace domestique un espace social dans lequel le « je » du dépositaire n’advient vraiment qu’en référence au « nous » qu’il évoque : famille, ancêtres, ami·es, deuils, mariages, naissances, lieux d’une mémoire commune. Par leur intermédiaire, mon souhait était de saisir une mémoire qui circule et se transmet d’un individu à un autre. »


Badr El Hammami est né en 1979 au Maroc, il vit et travaille à Marseille.

Il est souvent question d’altérité dans la production artistique de Badr El Hammami, de négociation, de co-construction et d’échange. Dans de nombreux projets, sa pratique s’envisage in situ dans la relation qu’il peut mettre en place avec les personnes qui l’entourent. Ainsi, qu’il collabore avec des vendeurs ambulants (Côte à côte), des enfants d’école primaire (Jeux d’enfants), ou d’autres artistes (Offre spéciale), il s’attache à créer des formes qui répondent aux contextes de réalisation dans lesquels elles s’inscrivent.

Dans ses œuvres, les notions de déplacement, de migration, de frontière et de politique traversent des problématiques plus personnelles liées à la mémoire et à la famille. Il travaille sur cet enchevêtrement qui lie la petite et la grande histoire. À travers des gestes simples (peindre et bruler des cartes postales, scinder un jeu d’échec par un mur…) ou des réalisations plus complexes se construisant dans la durée (l’étude de correspondances par K7 audio entre la France et le Maghreb), il élabore une œuvre dans laquelle la circulation de la parole apparait comme une nécessité vitale.

Car de quoi vit l’humain ?

Du 18 octobre 2024 au 19 janvier 2025

Pour sa 37e édition, le festival Les Instants Vidéo présente une exposition collective de 20 installations d’art vidéo.

Car de quoi vit l’humain ?
Les Instants Vidéo empruntent ce titre à Bertolt Brecht, auteur, dramaturge, poète du 20e siècle.

« Cette exposition n’a pas prétention à répondre à la question posée, mais bien plutôt à poser questions. Afin de ne pas orienter votre approche des œuvres alors que vous les rencontrez à peine, nous préférons partager avec vous des mots qui résonnent avec les 20 installations présentées :
éphémère – limites – fascination – franchir-les-lignes – mécanisme – traces – évolution – imagination – disparition – alentours – génération – transmission – reflet – figures – territoires – équilibre – géant – réécriture – domination – papillon – pensées – espoir – garder – jeter – existentiel – manque – héritage – ordinaire – résistance – regard »

Avec les œuvres de : Florian Schönerstedt (France), Mohammad Zandsalimi (Iran), Rachel Echenberg (Canada), Jean-Louis Accettone (France), Stefana Savic (Serbie), Virginia Luna Montgomery (Etats-Unis), Pierre Yves Clouin (France), François Lejault (France), Max Hattler (Hong Kong), Saara Ekström (Finlande), Kailum Graves (Australie), Gabriela Golder (Argentine), Mariano Ramis (Argentine), Mia Felić (Estonie), Clara Lemercier Gemptel (France), Veronique Sapin (France), Gerald Van Der Kaap & Aukje Dekker (Pays-Bas), (Etats-Unis), Recep Akar (Turquie), Julie Grosche (France)

Plus d’infos.

Friche la belle de mai, 12 rue François Simon 13003 Marseille. Tél : 04 95 04 95 95

Je partage !

Pour suivre l’actualité du sud de la France tout simplement !

error: Le contenu est protégé !
×