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La colombe de la paix Pablo Picasso

C’est ce que fait Infomaniak, l’hébergeur de ce site. Non content d’alimenter ses serveurs en énergie renouvelable (barrage hydroélectrique), le nouveau datacenter permet de chauffer un immeuble et bientôt un quartier.

C’est cette volonté qui permet une action de tous les jours.

Donc lorsque vous naviguez sur le site de Contemporanéités de l’art, vous contribuez à chauffer des appartements ! (regardez la vidéo)

Fragments de la matière du monde

Du 24 mai au 18 juillet 2025 – Vernissage samedi 24 mai à 18h

Mardi 20 mai de 14h30 à 18h30 , ouverture exceptionnelle de Lavitrine en raison de l’inauguration du Frac-Artothèque Nouvelle-Aquitaine

Vincent Carlier, Rose Lowder, Mathias Mareschal, Cécile Vignau 

Dans l’exposition Fragments de la matière du monde, des fleurs dansent et se superposent sous nos yeux, les ocres se sédimentent en carottes colorées, les abeilles synthétisent leur environnement et les limons argileux viennent produire des espaces picturaux.

Ainsi se reconstruisent, à partir de nouvelles images ou de leurs matières même, des paysages plus ou moins lisibles mais profondément sensibles.

L’ économie restreinte et assumée des productions, faites de gestes simples, de glanages et de déplacements, nous donne à voir et à comprendre une écologie de l’attention que Vincent Carlier, Rose Lowder, Mathias Mareschal et Cécile Vignau s’attachent à construire dans leur approche du monde, nous rappelant au passage à nos interdépendances précieuses avec le vivant et les environnements que nous habitons.

VINCENT CARLIER 

Vincent Carlier est né en 1981 et a grandi en Bourgogne. Il est diplômé de l’école nationale supérieure d’art de Dijon. Il travaille actuellement à Uzerche en Corrèze. 

Arpenteur de rivières, de lacs, de forêts et apiculteur, Vincent Carlier nourrit son travail d’une pratique du dehors et d’une attention sensible aux phénomènes naturels visibles et invisibles. 

Que ce soit par l’activation de processus utilisant des éléments naturels comme la lumière du soleil et le pouvoir pigmentaire des spirulines, ou plus simplement par un usage détourné des outils de représentations, ses travaux récents interrogent les rapports que nous entretenons avec la nature et les nombreuses interdépendances qui rendent la vie sur Terre possible. 

Dans son travail, les échelles de temps des forces naturelles (animales, végétales, géologiques) qui ont modelé les paysages sont mises en tension avec le cadre temporel dans lequel nous le percevons et viennent interroger notre monde contemporain et l’accélération de sa déconnexion sensible avec les interrelations dont il dépend.

ROSE LOWDER

Rose Lowder est née à Miraflores, Lima, Pérou. De 1947 à 1958, elle fréquente le Colegio San Silvestre de Miraflores. Elle étudie ensuite les beaux-arts à Lima, au Art Center de 1951 à 1957. Elle poursuit ses études à la Escuela de Bellas Artes en 1957 et 1958. De 1962 à 1964, à Londres, elle étudie et pratique la sculpture, la peinture, le design et le dessin au Regent Street Polytechnic et au Chelsea College of Art and Design. De 1964 à 1972, elle travaille comme monteuse dans l’industrie cinématographique à Londres.

Depuis 1972, elle vit et travaille à Avignon, où elle commence à réaliser des films. Elle tourne généralement près de chez elle. Elle saisit des processus naturels, souvent aperçus dans la campagne provençale, à travers une esthétique de film écologique.

Invitée par Jean Rouch et son département de l’Université de Paris X, elle présente une partie de ses recherches dans une thèse intitulée Le film expérimental en tant qu’instrument de recherche visuelle. Contribution des cinéastes expérimentaux à une démarche exploratoire, 1987. Entre 1994 et 2005, elle est professeure associée à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, où elle donne des cours sur la pratique cinématographique, la théorie, l’histoire et l’esthétique.

Elle est cofondatrice avec son mari Alain-Alcide Sudre des Archives du film expérimental d’Avignon (AFEA) en décembre 1977. L’AFEA acquiert des films 16 mm, des documents, et publie des ouvrages : La part du visuel, films expérimentaux canadiens / The Visual Aspect, Films expérimentaux canadiens, L’image en mouvement, Images / discours (AFEA, 2006), afin de rendre ces œuvres accessibles au public….

MATHIAS MARESCHAL

Mathias Mareschal est né en 1983. Installé dans le Limousin, il est diplômé de l’École régionale des beaux-arts de Besançon et d’un master Arts plastiques et création contemporaine à l’université Panthéon-Sorbonne.

Il oriente ses recherches depuis plusieurs années autour de la notion de paysage et de sa représentation. Par la pratique de la peinture et plus récemment de la céramique, il tend à rendre compte de la nature par ses propres ressources. En cherchant à développer un rapport de sensualité et d’intelligence avec la matière, ses créations sont souvent issues d’une série limitée de gestes simples : pliage, froissage, moulage, coulure…

En arpentant le territoire environnant directement son atelier, par le biais de la récolte d’argiles notamment, il oriente aujourd’hui ses recherches sur la couleur, en allant la chercher “là où elle est”

CÉCILE VIGNAU

Cécile Vignau est designer textile et coloriste, diplômée de l’ENSCI-Les Ateliers en 2016 et de l’école Estienne en 2012.

En grandissant entre des arbres et les montagnes pyrénéennes, elle a développé une sensibilité singulière à la matière, au dessin et à la couleur. Sa démarche se situe aux frontières du design et de l’art, entre recherches créatives, questionnements techniques et enjeux théoriques.

Face à une ultra-mondialisation où l’origine des ressources s’est progressivement perdue, Cécile interroge et enquête. Les points de départ de ses projets se nourrissent de glanage, de récupération, de récolte qu’elle associe à divers savoir-faire. Souvent, ce sont l’occasion de dialogues variés avec des artisan·ne·s, des PME, des paysan·ne·s, des demandeurs d’asile, des associations, des scolaires, etc. Les textiles sont au cœur de sa recherche tout en revendiquant une ouverture à d’autres matériaux (peinture, bois, argile, papier, plâtre, osier, verre, etc.). Entre mou et dur, ce dialogue multiple tente de construire « une pensée de la surface » où les enjeux de coloration sont traits d’union.

Aussi, animée par des pratiques et des gestes « modestes », Cécile a à cœur de développer un langage esthétique minimal au service des projets.

Enseignante à l’École Nationale Supérieure d’Art et de Design de Limoges depuis 2021, elle a relancé un atelier textile aux pratiques multiples tout en co-pilotant le projet de recherche et création Chromoculture, autour d’un jardin de plantes à couleur pour une transformation des pratiques d’ateliers et plus largement des pratiques de coloration

Vendredi 27 juin à partir de 18h – Le goût de la prairie

rencontre avec les artistes autour d’une dégustation

Galerie Lavitrine, 4 Rue Raspail, 87000 Limoges Tél : 05 55 77 36 26

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