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Le Limousin – Qu’est-ce qui définit l’urbain ?

Du  22 novembre au 3 décembre 2024 – Vernissage jeudi 21 novembre à 18h

Paysage et bien commun, Restitution de résidence jeudi 21 novembre, 15h

Qu’est-ce qui définit l’urbain ? Et le non-urbain peut-il nécessairement toujours être classé comme rural ?

En partenariat avec l’école d’architecture de Saint-Etienne (ENSASE), le CIAPV accueillent huit étudiantes en master* pour présenter le fruit de leurs recherches et expérimentations sur le sujet, appliqué au territoire limousin dans le cadre de leur projet de fin d’études. Au printemps 2024, elles avaient effectué un voyage d’études dans la région et réalisé un workshop au CIAPV. Ces travaux seront ensuite présentés à la Maison de l’Architecture du Limousin, à Limoges.

* Étudiantes : Sidonie Douhay, Luana France, Emma Gregorio, Chloé Hess, Valentine Lavigne, Audrey Robin, Audrey Romeu et Emily Roule.

« Qu’est-ce qui définit l’urbain ? Et le non-urbain peut-il nécessairement toujours être classé comme rural ? » Neil Brenner, directeur du Urban Theory Lab à Harvard University Graduate School of Design réfléchit à l’absence d’une théorie globale pour décrire ces domaines et soutient que ce que nous appelons la campagne ou l’arrière-pays est devenu la clé du processus de l’urbanisation capitaliste. Cette question posée dans le texte L’arrière-pays urbanisé (Neil Brenner, The Hinterland Urbanised?, 2016) amène à dépasser l’opposition binaire ville/campagne et propose d’examiner le territoire de manière moins catégorique, dans le but de comprendre les différentes logiques qui existent « entre » et non pas « dans » ces deux entités.

Surnommé le château d’eau de la France, le territoire du Limousin illustre plusieurs aspects du phénomène d’urbanisation globale auquel nous assistons aujourd’hui. Cette région est caractérisée par ses conditions géographiques particulières : plateaux agricoles, collines boisées, massifs herbagers ou bocagers et vallées drainées par les cours d’eau et par sa faible densité, parmi les plus faibles de la France. 

Le Limousin a connu un développement territorial significatif mais presque imperceptible pendant ces dernières décennies, grâce à ses richesses hydrographiques, géologiques et à son étendue. En France, les espaces de faible densité sont pour la plupart des espaces productifs.

Durant l’année scolaire 2023-2024, huit étudiantes* en master de l’école d’architecture de Saint-Etienne (ENSASE) ont questionné, dans le cadre de leurs projets de fin d’études, la dimension « urbaine » et productive du territoire limousin à travers les différentes formes et phénomènes qui le définissent : 

lacs artificiels, forêts de pin douglas, élevages bovins intensifs, savoir-faire et industries, infrastructures routières, extraction des ressources (sols granitiques), ainsi que les architectures qui y sont associées : barrages hydroélectriques, scieries, granges, étables, abattoirs, aires de stationnement, villages étapes, viaducs, autoroutes, broyeurs de pierre, chevalements, etc. afin de générer une nouvelle cartographie et de comprendre les problématiques et besoins en termes de transformation qui concernent l’architecture.

De ces recherches ont émergé huit propositions qu’il faut comprendre comme une expérimentation d’un langage architectural et comme une tentative de réponse à plusieurs problématiques soulevées dans ce territoire. Expérience qui aurait permis d’engager les ressources locales pour renforcer une approche écosystémique de l’architecture.
Ces projets de fin d’études ont été développés sous la direction de Frédéric Bonnet et Maria Fernanda Serna, et avec les interventions de Marc Hymans et Georges-Henri Laffont.

Paysage et bien commun

Restitution de résidence Jeudi 21 novembre, 15h
 
Florence Wuillai & Guillaume Lebaudy
 
Le CIAP Vassivière et le Parc naturel régional (PNR) de Millevaches en Limousin ont lancé ensemble un appel à candidature pour un travail de création, de recherche et de production visant à interroger la notion de paysage liée à la dimension de bien commun. L’objectif étant de trouver un binôme artiste et scientifique qui appuierait son expérimentation sur la découverte du territoire du Parc et la rencontre d’acteurs locaux. 

En quoi la notion de paysage est-elle adossée à la dimension de bien commun ? Comment ces deux concepts s’articulent-ils, s’influencent, se répondent ? Dans un contexte où la préservation des paysages est de plus en plus présente dans les esprits, et où l’idée de bien commun se trouve au centre des débats, le CIAPV et le PNR ont invité l’artiste et le scientifique à proposer une vision singulière et créative de ces deux objets d’étude. 

Une artiste designer textile de Bretagne, Florence Wuillai, et un anthropologue, Guillaume Lebaudy habitant dans les Alpes, ont été retenus afin de mener cette réflexion sur les paysages du Parc pendant trois mois et aboutir à la production d’œuvres qui ont vocation à être diffusées sur le territoire du Parc. 

Un temps de restitution des résidences, ouvert à tous, aura lieu sur l’île de Vassivière le jeudi 21 novembre de 15h à 17h, en présence des résidents. Au programme : présentation du projet, de la démarche et des productions en présence des résidents. La restitution se clôturera par une collation. 

Centre international d’art du paysage, Île de Vassivière, 87120 Beaumont-du-Lac Tél : 5 55 69 27 27

mardi-dimanche : 14h-18h et sur rendez-vous.

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