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Roselyne Titaud, Dans un grain de sable, voir un monde Vladimir Skoda – Constellations

Du 21 octobre 2023 au 07 janvier 2024 – Vernissage vendredi 20 octobre 2023 à partir de 18h

18:00 : Inauguration de l’œuvre Pyramide de Vladimir Skoda (Place Antonin Chastel, Thiers)
19:00 : Vernissage de l’exposition Constellations – Géométrie mentales de Vladimir Skoda et Dans un grain de sable, voir un monde de Roselyne Titaud (Creux de l’Enfer, site de l’usine du May)

Roselyne Titaud, Dans un grain de sable

La soif illimitée d’observer, de contempler et de comprendre est une constante dans la pratique photographique de Roselyne Titaud, qui consacre autant d’attention à la banalité quotidienne de nos intérieurs qu’à la réalité de nos paysages naturels. Dans ses images où plane l’absence humaine, l’artiste fait parler la mémoire des objets témoins de notre intimité. 

Accueillie en 2022 pour une résidence en entreprise au sein de la verrerie OI-France à Puy-Guillaume (63) dont l’existence remonte à plus d’un siècle, l’artiste s’est penchée sur les bocaux en verre blanc, contenants alimentaires produits mécaniquement, ainsi que sur les « bousillés », bibelots prenant la forme de cygnes ou de soliflores fabriqués autrefois en dehors de la chaîne de production sur le temps libre des ouvriers à partir d’une goutte de verre. L’exposition présente un ensemble de nouvelles images tirées de mises en scènes élaborées à l’usine, en regard d’une sélection de prises de vues antérieures.

Née en 1977 à Aubenas, Roselyne Titaud est diplômée de l’Ecole des Beaux-arts de Saint-Etienne. Depuis 2010, elle vit et travaille entre la France et Berlin. Elle pratique une photographie argentique non immédiate et exigeante, qui tient au palpable par le biais du négatif. Ses photographies traitent d’espaces et de lieux réels, conçus par et pour l’homme. 

Ils témoignent des idées, préférences et désirs de leurs protagonistes sans les montrer. Pas de présence physique, pas de portraits immédiats. Elle montre des artefacts, des motifs et des fragments à la limite de l’abstraction qui révèlent des références sociales, culturelles, historiques ou esthétiques, partant du constat que notre perception d’un paysage est toujours une vision filtrée, formée par le langage, l’art, la culture. 

Elle s’intéresse aux motifs picturaux classiques tels que les intérieurs, les natures-mortes et les paysages, mais aussi les expositions des oeuvres d’art dans les musées. A l’intérieur, les arrangements esthétiques sont rendus visibles sans mises en scène. A l’extérieur, sa photographie oscille entre culture et nature. Elle ne considère cependant pas ces catégories comme séparées l’une de l’autre ; au contraire : la nature ne peut être appréhendée indépendamment de la culture.

Elle a exposé, entre autres, au MAC de Lyon (2004) et au MAMC de Saint-Etienne (2015), au Museum für Photographie de Braunschweig (2014) et à la collection photographique de la SK-Stiftung à Cologne (2019). Elle a publié les livres Visites en 2014, À bruit en 2016 et Géographies des limites humaines en 2019. Ses photographies se trouvent dans les collections du MAMC de Saint-Etienne, dans la collection Hermès International, ainsi qu’à la Berlinische Galerie et dans le fond photographique du Musée du Louvre.

Vladimir Skoda – Constellations

Clermont-Ferrand Massif central 2028, la Ville de Clermont-Ferrand, la vIlle de Thiers, le Département du Puy-de-Dôme, la Galerie Claire Gastaud et le Centre d’Art Contemporain d’intérêt national Le Creux de l’Enfer présentent l’exposition monographique de Vladimir Skoda Constellations dans différents lieux à Clermont-Ferrand et à Thiers.

Depuis plus de cinquante ans, Vladimír Škoda développe une œuvre sculpturale majeure, explorant la géométrie des formes et leur rapport à l’espace par l’intermédiaire du métal forgé. L’exposition monographique qui lui est consacrée à l’automne 2023 entre Thiers et Clermont-Ferrand s’inscrit dans le cadre de la candidature de Clermont-Ferrand à la Capitale européenne de la Culture 2028 et se déploie en 9 sites.

En complément du volet Vers la matière présentée à la Salle Gilbert Gaillard à Clermont-Ferrand, Géométries mentales présente une série de sculptures forgées géométriques qui s’associent à la ligne du dessin au Creux de l’Enfer, sur le site de l’usine du May, tandis qu’une oeuvre pérenne sera inaugurée Place Antonin Chastel.
En amont, dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine 2023, des sculptures et des estampes de Vladimír Škoda sont également exposées au sein de la sous-préfecture de Thiers

Vladimír Škoda.

Né en République Tchèque en 1942, Vladimír Škoda quitte Prague pour s’installer à Paris en 1968. Arrivé à l’École des Beaux-arts de Paris, il travaille dans l’atelier de César où il met à profit ses compétences de tourneur-fraiseur et détermine ses recherches plastiques en faveur de la sculpture métal. Il réalise des premières séries d’oeuvres conceptuelles figurant des transformations sur du fil de fer ou différents gabarits de métal, alors qu’il est pensionnaire de la Villa Médicis à Rome. Il s’initie aux techniques de la forge manuelle puis découvre le travail au marteau-pilon et engage une exploration inédite de la matière en fusion. 

Ses recherches sont remarquées à Thiers où il est invité à participer au Symposium de Sculpture métallique organisé en 1985. Il est très rapidement attaché à la ville pour son artisanat et la présence avérée d’un alchimiste à la période médiévale, dont il perçoit le lien avec celui du forgeron dans leur façon d’opérer une transmutation de la matière. 

Il fait alors l’acquisition d’une ancienne usine d’estampage et de couteaux à proximité de Thiers où il revient régulièrement pour y concevoir la majeure partie des pièces de grande dimension. Il partage aujourd’hui sa vie entre Prague, Paris et Thiers et continue d’exposer son travail dans de nombreuses institutions publiques internationales, des fondations et des galeries privées.

Le Creux de l’enfer – centre d’art contemporain, 85 Avenue Joseph Claussat, 63300 Thiers. Tél : 04.73.80.26.56

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