Les installations, vidéos et sculptures de Laura Gozlan questionnent les liens entre subculture et posthumanisme, leurs mythes fondateurs (New Age, Cybernétique) et leurs dystopies.

Dans ses installations, l’artiste crée des flux vidéo en assemblant de manière non hiérarchique des images qu’elle a empruntées ou tournées elle-même, et en les fusionnant avec une bande sonore qui induit des états modifiés de conscience.

Elle élabore des environnements sculpturaux dans la lignée de l’Expended Cinema de Gene Youngblood. Par des opérations de fragmentation, de froissement et de réflexion, elle mène une recherche sur la tridimensionnalité des images projetées.

Elle s’inspire autant du giallo, que du film d’anticipation, et des documents scientifiques. Tous trois recèlent des archétypes et des mythes techno-utopiques qui nous renseignent sur leur résonance avec l’occultisme et les idéologies de ces contre-cultures.

Dernièrement, elle a renoué avec la réalisation de films, se plaçant à la fois derrière et devant la caméra pour jouer son propre personnage. Les décors et objets manipulés par le personnage à l’écran sont issus de la pratique sculpturale de l’artiste, tout comme ses installations.