La Dame à la Licorne Ben & Sara
Du 2 au 10 septembre 2023 – Vernissage mercredi 6 septembre à 18h30
Prolongé jusqu’au dimanche 17 septembre, visites sur rendez-vous au 06.10.40.33.91
Le duo d’artistes, Ben & Sara, réinterprète de manière contemporaine les célèbres tapisseries du Musée de Cluny, avec une série de tableaux photographiques, portraits et natures mortes, illustrant le chemin initiatique de la Dame.
A travers une allégorie des cinq sens, et entourée de sa suivante, d’une licorne et d’un lion, la Dame traverse les différentes épreuves qui la portent, jusqu’à se découvrir elle-même. Elle peut alors transmettre et passer le relai à sa suivante. Un message universel que le duo a voulu mettre en lumière.
S’inspirant de la peinture classique, du théâtre et du cinéma, Ben & Sara ont d’abord voulu raconter une histoire. S’il existe de nombreuses interprétations de La Dame à la licorne, Ben & Sara ont trouvé la leur. L’histoire d’une femme qui va avoir un déclic (Le toucher) ; elle va se mettre au travail (L’odorat) ; prendre goût à ce qu’elle fait (Le goût) ; trouver l’harmonie (L’ouïe) ; mais le chemin n’étant jamais linéaire elle va douter, regarder en elle (La vue) ; puis se trouver elle-même et transmettre, passer le relai à sa suivante, qui elle-même – on l’imagine – va traverser ces mêmes étapes (A mon seul désir).
Image après image, la Dame passe de l’obscurité à la lumière. Les couleurs de sa tenue et de ses bijoux – collier qu’elle transmet à la fin à sa suivante – marquent les différentes étapes de sa transformation intérieure : du noir, au blanc, à l’orange, au rouge, au multicolore et pour finir à l’or.
Image après image, la Dame passe de l’obscurité à la lumière. Les couleurs de sa tenue et de ses bijoux – collier qu’elle transmet à la fin à sa suivante – marquent les différentes étapes de sa transformation intérieure : du noir, au blanc, à l’orange, au rouge, au multicolore et pour finir à l’or.
Et puisque La Dame à la licorne nous vient de la Renaissance, Ben & Sara ont voulu qu’elle fasse un voyage à travers le temps. Du clin d’oeil à la peinture flamande, à la photographie de publicité contemporaine, les protagonistes parcourent différentes époques jusqu’à nous.
C’est avec une préparation minutieuse des scénographies, décors, modèles, tenues et accessoires, que sont proposés ces tableaux photographiques dans la veine d’artistes de la pop culture, tels que Sacha Goldberger, Gregory Crewdson ou David Lachapelle.
A propos de Ben & Sara
Benjamin Le Brun et Sara Yadavar sont des artistes français, vivant et travaillant en Occitanie. Le duo a choisi de travailler sur la réinterprétation de “La Dame à la licorne” car la transformation – individuelle ou collective – est au coeur de leurs travaux. Ils ont pris goût à la réinterprétation de chefs-d’oeuvres avec une commande de Roger Castang pour “La Cène” de Léonard de Vinci (2021 – collection privée).
Depuis 8 ans, Ben & Sara travaillent ensemble sur des projets de photographie théâtralisée ou photographie de mise en scène, tantôt poétique, tantôt dystopique, avec “Le Centre des Loisirs” (2015) ou “Le Nouveau Monde” (2019).
Leur travail s’inspire de la peinture classique, du théâtre et du cinéma, et s’appuie sur les sciences humaines pour témoigner des mutations de notre société. Le traitement dystopique, décalé ou absurde constitue une ligne de force dans l’appréhension de leurs productions.
En collaboration avec le lycée Maillol et Lynda Kettal, Enseignante en Mode
Ce travail photographique a mobilisé les lycéennes de Terminale de la section Métiers de la Mode et du Vêtement du lycée Maillol de Perpignan. Elles ont réalisé une partie des tenues de la Dame et de sa suivante, dans le cadre du programme pluridisciplinaire du “Chef-d’Oeuvre” (année scolaire 2022-2023), soutenu par la Cité éducative.
Pour les élèves de cette filière, l’intérêt de travailler sur ce chef-d’oeuvre avec Ben & Sara était multiple. Le costume est un élément central pour la compréhension de La Dame à la licorne. Il symbolise la transformation intérieure de la Dame. Une multitude de tenues jalonne ainsi les six tapisseries offrant un large prisme de créativité pour retranscrire les états successifs de la Dame. Aussi, c’est par la tapisserie qu’à tout d’abord été reconnu le statut de la “femme artiste”. Toutes les femmes d’alors filaient, brodaient et cousaient. Certaines ont pu atteindre la création artistique par le biais de la tapisserie, mais la plupart de ces femmes sont restées anonymes. Par cette initiative, les élèves ont poursuivi cette filiation.
2 place Joseph Sébastien Pons – 66000 Perpignan
Ouvert tous les jours de 13h00 à 19h00
Et sur rendez-vous au 06 10 40 33 91
- Photographie
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