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Gilbert Pedinielli – Vivons la ville !

Du 16 février au 16 mars 2024

Il n’y a pas de hasard,
il n’y a que des rendez-vous.
Paul Eluard

Cette citation de Paul Eluard, que nous affectionnons particulièrement, colle parfaitement tant à l’artiste Gilbert Pedinielli qu’à son exposition Vivons la ville !

En effet, l’engagement politique du poète n’est certainement pas pour déplaire à l’artiste !  De même, cette dernière série de travaux de Gilbert Pedinielli, qui résonne comme un hommage à la ville de Nice, à SA ville de Nice, ne doit rien au hasard, elle qui a toujours été au rendez-vous de ses bonheurs, de ses combats, de ses plaisirs.

Je suis né à Nice, je vis à Nice, je mourrai à Nice aime-t-il à répéter.  De même qu’il n’hésite pas à affirmer que Nice est un théâtre permanent.  

Le travail de Gilbert Pedinielli est une évocation constante de ses relations tumultueuses avec sa ville natale, de ses rapports amour / haine entretenus depuis l’enfance, sans renoncement ni fuite.

Mais derrière ces dernières toiles qui constituent l’exposition Vivons la ville !, c’est aussi pour l’artiste l’occasion de souligner toute la richesse qu’offre à l’homme le tissu urbain en général, la ville ouverte, cosmopolite, généreuse, ici ou ailleurs.

Car en effet, après cette première exposition à Nice, Vivons la ville ! sera présentée à Bruxelles, Capitale de l’Europe, ville ouverte sur le monde et sur l’autre s’il en est !

Malgré ses turbulences, ses déceptions, ses excès, la Ville reste un théâtre de vie exceptionnel, fait de rencontres, de tolérances, de plaisirs multiples.

Alors oui, VIVONS LA VILLE !


          Philippe Marchal
          Commissaire de l’exposition

en collaboration avec ARTESIO

Nous l’avons dit, l’artiste Gilbert Pedinielli entretient une relation forte avec Nice. Cette exposition est en quelque sorte un hommage à SA ville. Un regard singulier, différent des clichés, des stéréotypes. Un regard franc aussi. Il peint la ville d’en haut, d’en bas. Il s’attache à des détails parfois saugrenus comme un caniveau. Il peint et nous invite à regarder avec curiosité des lieux jamais représentés ou disparus.

Il peint aussi des lieux de souvenir, les espaces de son enfance, des lieux fréquentés par lui et sa famille, à différents moments de sa vie. La toile Le camp d’aviation, actuel aéroport de Nice, est un clin d’oeil à l’endroit où son père a travaillé.

Mais avec Gilbert Pedinielli le combat pour ses idées n’est jamais bien loin. Preuve en est avec, notamment, les toiles Nos vies valent plus que leurs profits, Monument au militant inconnu ou encore Le socialisme et l’électricité.

Plus généralement, il nous rappelle que la ville est un lieu de rencontre, un lieu de vie, un espace cosmopolite. Ce n’est pas anodin si plusieurs de ses toiles contiennent du texte dans différentes langues : en allemand, en espagnol, en portugais, en italien, en anglais sans oublier celles avec le français bien sûr.

Mais la ville, l’espace urbain, c’est aussi un puzzle en construction permanente. Les immeubles, les grues, les lieux de bâtisseurs (Plan de ville, Château d’eau, Le tunnel, Le cimentier, …) sont autant de lieux peints par l’artiste.

Ces lieux en construction, nous l’avons dit, sont aussi des lieux de vie. Et quelle vie ! Dansons la ville aurait ainsi pu être le sous-titre de cette exposition tant la vie y est importante comme nous le rappelle certaines toiles. Son travail est un véritable plaidoyer pour une ville humaine.

Gilbert Pedinielli reste en outre fidèle à ses principes créatifs de base. La peinture doit être l’expression d’une idée aime-t-il à répéter, et la peinture capte le sujet comme l’artiste doit le faire. Je ne peints pas des couleurs, uniquement des valeurs, est un autre grand principe de travail de l’artiste.

Il n’est en outre pas inutile de rappeler que les formats des oeuvres de l’artiste répondent au nombre d’or qui est la base première de chaque toile.

Un dernier mot sur le processus de fabrication de chaque toile : toutes, une à une, elles sont lavées, repassées, teintées, peintes, essorées, repassées à nouveau, repeintes, repassées encore et enfin cousues sur les bords. C’est la musicalité de la construction de son travail.

Le 109, 89, route de Turin à Nice  Tél : 04 97 12 71 00

De 11h à 18h du mercredi au samedi

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