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Là où s’élevaient auparavant les cuves, trônent désormais les oeuvres de la collection permanente avec les plus grandes références en matière d’art contemporain et urbain : M.Chat, Jonone, Monkeybird, Nasty, Shepard Fairey, John Matos Crash…

« Ce sont des artistes pionniers de l’art urbain qui seront présentés au public. Nous donnerons également une large place à la scène montpelliéraine et aux jeunes talents. Le but étant d’inscrire durablement l’art urbain comme un mouvement à part entière de l’art contemporain », explique Laurent Rigail. Deux Basquiat et un Keith Haring complètent cette collection.

A l’extérieur, un ancien bus à impériale (autocar à deux niveaux) entièrement graffé par l’artiste Speedy Graphito est une attraction à lui seul, tout comme la monumentale sculpture en acier de M.Chat (qui vous ouvre les bras en signe de bienvenue).

La Parcelle 473 bénéficie d’un fonds d’une centaine d’oeuvres en provenance de donations ou de prêts de collectionneurs privés ou d’artistes. Une politique d’acquisition est également prévue avec un budget annuel dédié.

Des expositions temporaires sont envisagées dans la programmation du lieu. « Elles mettront à l’honneur un artiste ou un thème en lien avec l’art urbain. Ce sera l’occasion de mettre en place des passerelles entre art urbain et art contemporain en invitant des artistes issus de mouvements artistiques différents »

UN LIEU CULTUREL VIVANT OUVERT SUR LA VILLE

Plus qu’un simple lieu d’exposition, la Parcelle 473 dispose d’un statut associatif car elle a vocation à devenir un lieu culturel vivant ouvert sur la ville tout au long de l’année. Des visites pour les enfants, suivies d’ateliers street-art, par exemple, sont mises en place afin de rendre l’expérience plus interactive et ludique. Aussi, porté par l’idée que l’art doit être fédérateur et accessible à tous,

Laurent Rigail souhaite tisser des liens avec des établissements et structures locales qui oeuvrent en faveur des enfants malades, des quartiers, et des personnes en situation de handicap. « Nous travaillons pour que les jeunes en difficulté, issus de milieux précaires ou encore hospitalisés, puissent maintenir un accès à la culture et à l’art ».

Parmi les autres perspectives envisagées par le propriétaire des lieux : la mise en place d’animations les week-ends avec des performances d’artistes, et la création de plusieurs résidences d’artistes in situ en collaboration avec la Ville de Montpellier.