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Exposition 115, cinquante hôtels

115, cinquante hôtels Une forme méconnue du mal-logement

Du 25 octobre au 9 décembre 2022

115 – Cinquante hôtels

Une forme méconnue du mal-logement à Toulouse

Le droit à l’hébergement devrait être un droit fondamental et inconditionnel

Le projet 115 – Cinquante hôtels à Toulouse est le fruit d’un travail collectif qui donne à voir les manières d’habiter l’hébergement d’urgence. Comment vit-on durant des mois, voire des années, seul.e ou en famille, dans une chambre de quelques mètres carrés conçue exclusivement pour se reposer ?
Où sont les limites de la dignité humaine ? Telles sont les questions que pose notre enquête.

L’exposition se déroule en trois temps. Un premier espace, Inventaire, présente des informations factuelles recueillies selon un protocole de prises de vues identique pour chaque chambre visitée. Le deuxième espace,

Habiter, met en exergue des moments éclairants de la vie quotidienne des familles dans ces chambres.Dans le troisième espace, Regards, les quatre photographes offrent la diversité de leurs regards et de leur expérience sur la question de l’indignité.

Photographies : Ben Art Core, Pascal Fayeton, Émilie Fernandez Montoya, François Saint-Pierre. Cartes sensibles de Pascale Cabrolier.

Les photos ont été réalisées dans 25 hôtels de l’agglomération toulousaine.
Par la diffusion de cette enquête citoyenne, nous souhaitons provoquer une prise de conscience de la population et une amélioration des conditions de vie des personnes hébergées par le 115.

L’exposition est l’expression visuelle de l’Observatoire de l’Habitat Indigne, qui fait
l’objet d’un rapport remis à la Préfecture, fruit d’une enquête dans 25 hôtels, qui a
réuni pendant un an des chercheurs.e.s du LISST-CERS CNRS sous la responsabilité
scientifique de Daniel Welzer-Lang & Emilie Émilie Fernandez Montoya, soutenu.e.s
par le LABEX SMS, des bénévoles d’associations et des militant.e.s de la LdH, du
Cercle des voisins et des Etats Généraux des Migrations.

Conception et réalisation de l’exposition : Ben Art Core, Pascale Cabrolier, Pascal
Fayeton, Émilie Fernandez Montoya, François Saint Pierre.
Photographies : Ben Art Core, Pascal Fayeton, Émilie Fernandez Montoya, François
Saint Pierre.
Cartes sensibles : Pascale Cabrolier architecte urbaniste
Avec l’aide active de militant.e.s et associatif.v.e.s toulousain.e.s

Les auteur.e.s

Ben Art Core,

Il est né en 1983.

C’est sous le pseudonyme de Ben Art Core qu’il débute une pratique
photographique autour des manifestations parisiennes et des événements festifs.
En 2010, avec la montée de l’extrême droite radicale en France, il documente les
mouvements militants « Antifa » et « Nationalistes » à l’échelle nationale et
internationale. À partir de 2019, il s’engage dans un travail documentaire et
militant pour rendre compte des parcours migratoires. C’est en immersion qu’il
aborde la traversée des frontières, de la Jungle de Calais à la frontière Italo-
Française, comme un des moments symboliques matérialisant la migration. À partir de 2019, il décide de témoigner des réalités quotidiennes des migrants de sa ville : Toulouse. C’est ainsi qu’il rencontre les réseaux militants solidaires comme RESF ou
le DAL et constitue peu à peu une carte de la précarité migratoire. En documentant
l’après-frontière et comment être migrant au quotidien, il offre à voir les différentes
temporalités et problématiques traversées ; les démarches administratives, l’accès
à éducation, à la santé ou encore les problématiques d’habitats. Ben Art Core est
membre d’Hans Lucas et collabore avec le collectif « Krasnyi ».

Pascale Cabrolier,

Elle estnée en 1965, militante et architecte-urbaniste, vit à Toulouse.
Engagée notamment dans les luttes pour la régularisation des personnes sans
papiers, elle milite depuis plus de 15 ans dans divers réseaux toulousains. C’est dans
ce cadre qu’elle a participé à l’observatoire de l’accueil des étrangers à Toulouse
«Les principes républicains bafoués par la préfecture de Toulouse, Une maltraitance
institutionnalisée ».

Depuis 1990, elle a mené de front pratique professionnelle (salariée, en libéral puis
associée-salariée dans une SCOP en urbanisme et paysage), travail de recherche
(thèse de doctorat en paysage et littérature, EHESS Paris, 2004) et écriture où
l’activité militante et la rencontre des personnes sans papiers tiennent une large
place, de même qu’un travail expérimental sur la langue, la forme et l’espace.

Elle a représenté sous la forme de cartes sensibles les visites dans les hôtels et les
enquêtes menées auprès des personnes hébergées, tout en participant à la
rédaction du rapport accompagnant l’exposition photographique.
Pascal Fayeton est auteur photographe habitant à Toulouse, né en 1964.

Émilie Fernandez Montoya

est docteure en sociologie ainsi que photographe
professionnelle. Depuis une vingtaine d’années, elle traverse sans hésiter les
frontières poreuses de la photographie documentaire et plastique pour soutenir ses
réflexions. Dans sa pratique documentaire, elle aborde son sujet en immersion et de
façon globale, ce qui l’a amenée à fréquenter des membres de la communauté
tsigane durant une dizaine d’années. Son travail montre la diversité des acteurs et
de leurs environnements sous l’angle des inégalités sociales, des pratiques
religieuses, des luttes politiques ainsi que les mouvements LGBT de la communauté.
La proximité de sa photographie avec les méthodes sociologiques l’amène à intégrer
l’université en 2012. Aujourd’hui docteure en sociologie, ses recherches visent à
favoriser l’utilisation de l’image dans la recherche et dans l’intervention sociale, en
particulier autour des questions de genre, d’habitats et de mémoires ouvrières et
populaires.

François Saint Pierre

Après avoir enseigné pendant six ans l’économie politique à l’université Dauphine, il
aborde la photographie professionnelle par le photojournalisme comme pigiste à
Paris-Normandie et comme membre de l’Agence Rapho. Dans le mouvement
écologiste de départ à la campagne, il ouvre en 1976 à Lectoure (Gers) un studio de
photographe de village, tout en développant un travail personnel représenté par la
galerie Le Réverbère à Lyon, qui donne lieu à de nombreuses expositions. En 1990, il crée avec un groupe de bénévoles l’Eté photographique, puis le Centre de photographie de Lectoure, qu’il dirige jusqu’en 2014. En tant que commissaire
indépendant, il a réalisé les expositions « L’anthropologue et le photographe » en
2017 à La Friche la Belle de mai à Marseille avec Marc Augé et Marc Lathuillière, et
« Inventer la couleur » en 2021 au Musée d’Agen.

Galerie de la Fabrique, Université de Toulouse II-Le Mirail 5, allées Antonio Machado, 31058 Toulouse.

Tél : 05 61 50 44 62 : Ouvert du lundi au vendredi de 10 h à 17 h

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