Exposition d’automne des Ateliers des Arques

Aux Ateliers des Arques et dans les quatre bibliothèques de la communauté de communes Cazals-Salviac 

18H – Improvisation dansée par les étudiants de la formation professionnelle de La Place de la Danse, Centre de Développement Chorégraphique National de Toulouse Occitanie, dirigés par Vania Vaneau et Jordi Gali.
Avec la complicité de la Saison culturelle de la Communauté de communes Cazals-Salviac.

19H – Proposition sonore de Christophe Clottes, avec Hervé Bréhier
Bruits, chutes… est une installation réalisée dans le cadre d’une résidence de création EMA* au lycée professionnel le Mont Châtelet. Elle est le fruit d’une recherche collective, initiée par Christophe Clottes et partagée par les élèves de la section ferronnerie d’art.
Accompagné des élèves, l’artiste s’est penché sur les marges de la forge, ses résidus matériels et immatériels, leurs traces et leurs échos — rythmes, cycles, gestes, transformations.

Dans l’atelier s’accumulent les bruits et les rebuts, matières résiduelles à priori insignifiantes. Il y a là un infime sur lequel se pencher, la possibilité d’un substrat à explorer.
La forge et ses contours deviennent l’endroit d’une archéologie, qui étend son territoire aux traces inscrites dans le temps, les lieux, et les corps.

Il s’agit alors d’écouter. Le feu, l’air, le métal, le charbon, la frappe, l’eau, la poussière…

Bruits, chutes… propose une expérience immersive et sonore attentive à ce qui gravite autour de l’enclume.
Dans le contexte des Arques, la réactivation de cette sculpture sonore est une tentative de renouveler cette forme d’attention au cycle du fer, à notre relation à cette matière qui fait partie de ce territoire et de sa mémoire.
Et puisque l’installation est conçue comme un instrument collectif, Christophe Clottes lance une invitation à Hervé Bréhier en lui proposant de venir faire résonance, en écho à leurs précédentes collaborations.

Œuvres sélectionnées dans les collections publiques des Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse et de l’Artothèque du Lot.  / Artiste-designer invité : Samuel Aden 

Artiste-designer invité : Samuel Aden (International Institute of Good Vibrations)
Pierre ARDOUVIN, Francisco ARTIGAS, Michel AUBRY, Mario AVATI, Richard AVEDON, George BRECHT, Gilles BRUNI, Stéphane CALAIS, Corentin CANESSON, Florence CARBONNE, Christophe CLOTTES, Gérard COLLIN THIÉBAUT, John CORNU, Pauline CURNIER JARDIN, Stéphane DAFFLON, Luo DAN, Marc DAUTRY, Jeremiah DAY, Kees DE GOEDE, Jeremy DELLER, Jason DODGE, EQUIPO CRONICA, Mounir FATMI, Peter FISCHLI, Jeff GUESS, Florence GONOT, Louise HERVÉ, Yves KLEIN, Rainier LERICOLAIS, Clovis MAILLET, Damien MARCHAL, Olivier MILLAGOU, Mordecaï MOREH, Fleur NOGUERA, Yazid OULAB, Bruno PEINADO, Raymond PETTIBON, Marianne PLO, Éric POUGEAU, Michel REDOLFI, Bridget RILEY, Rachel ROSE, Ben RUSSELL, Violaine SALLENAVE, Marie SIRGUE, Viola THIELE, Wolfgang TILLMANS, Béatrice UTRILLA, David WEISS, Raimund WONG, Alexandre YTERCE.

Cet automne, Les Ateliers des Arques évoquent la façon dont la musique et les sons peuvent s’incarner dans des formes visuelles et inversement, au travers d’une sélection d’œuvres d’une 50taine d’artistes croisant les époques et les générations. Autant de regards qui se déclinent sous des formes graphiques, plastiques, sculpturales et d’installations.

Instruments, partitions, disques.. Si les objets inspirent, devenant parfois le support même de l’œuvre, c’est aussi la figure du musicien, son jeu, sa performance en concert et en retour, les effets générés par la musique sur un public, qui sont ici explorés dans un langage plastique qui active la puissance de notre imaginaire, nous permettant d’entendre de la musique là où il n’y en a pas, de projeter une ambiance sonore que l’on n’a pas vécue. 

Dans une approche plus conceptuelle, les plasticiens inventent des manières de représenter la musique et le son, selon leurs perceptions esthétiques et/ou mentales, en extraient des jeux de correspondance, à l’image des peintres modernes liant le caractère abstrait de la musique à leurs propres démarches. Se jouant des codes visuels de l’univers sonore, ils s’appuient sur la portée culturelle, symbolique, voire politique de la musique, d’un courant ou d’une chanson, pour déployer des narrations.