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sans titre 130 x 97 cm juillet 2021 1 p vert zigzag

Daniel Mourre «Le crépuscule des dieux »

Du 22 septembre au 4 octobre. Vernissage le 22 septembre à 18h

La démarche artistique de Daniel MOURRE se scinde, désormais, en 2 visions temporelles. La première est celle d’un artiste contemporain qui, au travers de bouches d’égout, montre artistiquement les impacts de la société actuelle avec un objet purement Duchampien. La seconde se situe dans une ère qui serait celle d’une post civilisation industrielle, en se plaçant comme un archéologue qui irait relever les empreintes d’une ancienne civilisation éteinte : la nôtre.

Son matériau essentiel est vivant et complètement celui de la civilisation du métal : La rouille. C’est une matière évolutive qui offre la surprisse de ses constantes transformations / mutations.

On peut voir ses œuvres comme les empreintes fossilisées d’une ère industrielle qui a perdu le sens et s’est anéantie. Les pièces que je donne à voir, rejoignent dans leur totale contemporanéité, une sorte de rappel d’art primitif.

Une sorte de nouvel art-premier post effondrement. A la fois brut, rugueux et fauve.

Daniel MOURRE interpelle ainsi le visiteur et l’interroge sur le devenir de l’Homme, par ses traces indélébiles de     son passage sur terre, de la vie et de la fin de l’Art par sa renaissance. La prétention artistique qui l’anime consiste à les mettre en scène, pour que le regard s’y arrête et que la réflexion débute.

L’esthétisme de ses œuvres, le fil de sa démarche artistique sont le fruit de souffrances chroniques infligées par ce monde qui décline, et où il ne me reconnait plus. Sa volonté est de mettre artistiquement en scène ce chaos que nul n’ignore, mais que la majorité ne veut plus voir.

On dit que l’esthétisme de ses créations est à la hauteur de la noirceur du constat. Et lorsqu’on s’attarde sur la technique employée, alors l’absolue cohérence de l’ensemble s’impose à nous par la démarche des extrêmes mis en avant. Somme toute, sa démarche est positive et pédagogique.

L’empreinte de plaques d’égout est le prétexte pour exprimer, artistiquement par le travail des extrêmes ou opposés dans l’art, les stigmates de l’évolution, les extrêmes d’une Société et les paradoxes entre la lumière et l’obscurité, l’intérieur et l’extérieur, le visible et l’invisible, le recto et le verso, le laid et le beau, le bien et le mal. Les univers au-dessus et au-dessous d’une plaque d’égout sont antinomiques.

Elle est pour lui le support d’expression des traces de l’humain dans notre monde, de son impact environnemental et sociétal. L’empreinte de l’empreinte traduit, poussée à son extrême, les conséquences des actions de l’Homme contre lui-même.

A l’instar de l’empreinte de l’Homme et ses conséquences sur sa propre espèce, les œuvres de Daniel MOURRE sont le fruit de sa vision impuissante sur ce monde chaotique et sur la fragilité de la vie. L’auto destruction est amorcée, c’est acteur qu’il devient face au chaos qui s’annonce.

Tels sont les fils conducteurs du message qu’il souhaite transmettre.

Hôtel des barons de Lacoste, 10 rue oustrin 34120 Pézenas.

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