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Catherine Aerts-Wattiez – Je vous écris de mes terres anciennes

Du 12 mars au 6 avril 2024

Catherine Aerts-Wattiez arpente ses terres intérieures, en quête d’absolu, de vérité, de présence. Depuis quelques années, la fragilité de nos vies est au centre de son travail et cette préoccupation l’a amenée à travailler sur un papier très fin, un papier d’emballage, un papier sans valeur. 

Travaillés rectos verso, les papiers sont saturés d’encre, de craie et d’écriture. Pliés sous forme de cahiers, marouflés sur toile ou juste suspendus ils sont chargés d’humanité. De ses séries de cahiers secrets, aux grands cercles énigmatiques et aux derniers assemblages, dans cette exposition, Catherine Aerts-wattiez nous plonge dans son processus créatif et nous invite à écouter, en nous-même, une parole peut être enfouie…

 

Dirai-je le lien qui unit la peinture de Catherine Aerts à celle de Miklós Bokor et à Zoran Music, tant sa matière, quoique plus abstraite et moins « tourmentée » que ses deux prestigieux mentors, s’abreuve aux mêmes sources ?

Oui, je l’ose. Il y a chez cette artiste le goût des tonalités sourdes, terreuses, la volonté de peindre le réel dans sa substance minérale en même temps que la conviction que la figuration est affaire d’instinct, qu’elle apparait autant sous l’emprise de la main que de l’esprit. Bokor disait d’ailleurs : Il faut savoir abdiquer de soi même, abdiquer de tout vouloir ; se rendre ouvert, disponible, n’être qu’une caisse de résonance.

Et c’est bien ce qu’elle est au fond, Catherine Aerts : la caisse de résonance du monde diffus des formes et des couleurs, des êtres et des choses. Ses tableaux sont l’expression d’accumulations patientes de pigments et de gestes.

Son univers est équilibre subtil des courants qui nous traversent. Je travaille, dit-elle, sur papier marouflé sur bois ou sur toile. Soumis à tous les outrages de l’encre, des crayons et des pinceaux, ils gardent, tels des palimpsestes, la mémoire de toutes les traces inscrites. Du grand art.

Ludovic Duhamel. Rédacteur et critique d’art au magazine « Miroir de l’Art »

Texte paru en mars 2023 dans la revue « Kadélioscope » édité par Miroir de l’art.

Galerie 66, 4 rue St. Front Périgueux. Tél : 06 31 71 41 60

Ouverture du mardi au samedi – 10h30/12h30 et 15h/19h

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