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La colombe de la paix Pablo Picasso

Astèr Atèrla & Des grains de poussière sur la mer

Du 3 février au 28 juillet 2024 – Soirée d’ouverture vendredi 2 février 2024 de 18h à 1h

Astèr Atèrla

« L’exposition Astèr Atèrla invite à une rencontre avec les œuvres d’artistes actifs et actives à La Réunion. Ici et maintenant, la trentaine d’artistes réuni·es fouillent des temporalités qui s’étirent du passé jusqu’au futur pour raconter une histoire commune, un vivant partagé. Des entrailles de l’île vers l’océan dans lequel elle s’inscrit, en passant par ses rues bétonnées, ses ravines et ses champs de canne à sucre, les artistes agissent au sein d’une géographie et d’une histoire nécessairement plurielles.

À travers un ensemble de problématiques liées et entremêlées, ce sont les corps visibles et invisibles, humains et non humains qui sont placés au cœur d’une réflexion collective. Les corps nous mènent ainsi vers le territoire de l’histoire, de la mémoire, de la transmission, du rituel, de l’insularité, de la créolité, de la langue, de la mythologie et du vivant. Dans une perspective résolument politique, l’exposition devient le lieu de conversations avec l’île de La Réunion envisagée dans ses réalités complexes, denses et multiples. »

– Julie Crenn, Historienne de l’art et commissaire indépendante


Depuis plusieurs années le FRAC RÉUNION s’engage — dans le cadre des missions qui lui sont dévolues — à promouvoir la scène réunionnaise au régional, au national et à l’international.
Le réseau que le FRAC RÉUNION s’est constitué, les partenaires auxquels il s’est associé, ont permis de construire des échanges, de renouveler les rencontres, d’amener les artistes à circuler davantage, à bénéficier de résidences, d’expositions, d’échanges critiques. Ce soutien, cet accompagnement, ces partenariats, ces éditions, ont naturellement offert une plus grande visibilité à la scène réunionnaise, riche et généreuse.


« Mais, si dans notre bassin géographique la réalité et la puissance de cette création sont tout à fait identifiées, il est évident que l’isolement « au-delà des mers » interdit le plus souvent au niveau national la mise en lumière de cet ensemble. Notre volonté n’est pas de « ghettoïser » les artistes de l’île, en les identifiant comme « Réunionnais·es, donc d’ailleurs, donc exotiques
Il s’agit de faire découvrir, comprendre, appréhender, un ensemble d’œuvres de créatrices et de créateurs qui interrogent la société postcoloniale dans laquelle iels vivent, déploient des problématiques comme la migration et le déplacement, le métissage culturel, construisent une réflexion avec le vivant, sondent notre compréhension du vivre ensemble. »

– Béatrice Binoche, directrice du Frac Réunion


Avec les artistes : Avec Mounir Allaoui, Alice Aucuit, Jack Beng-Thi, Lolita Bourdon, Catherine Boyer, Stéphanie Brossard, Jimmy Cadet, Sonia Charbonneau, Thierry Cheyrol, Cristof Dènmont, Emma Di Orio, Morgan Fache, Florans Féliks, Brandon Gercara, Hasawa, Esther Hoareau, Stéphanie Hoareau, Christian Jalma dit Pink Floyd, Jean-Claude Jolet, Kako et Stéphane Kenkle, Kid Kreol & Boogie, Jean-Marc Lacaze, Gabrielle Manglou, Masami, Anie Matois, Sanjeeyann Paléatchy, Tatiana Patchama, Tiéri Rivière, Chloé Robert, Abel Techer, Prudence Tetu, Wilhiam Zitte.

Des grains de poussière sur la mer

Sculpture contemporaine des Caraïbes françaises et d’Haïti.

Conçue à partir du médium de la sculpture, cette exposition présente les œuvres de vingt-huit artistes issu·es de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane française et d’Haïti.

En 1964, effectuant un voyage d’État en Martinique, Guadeloupe et Guyane française, Charles de Gaulle survole en avion la mer des Caraïbes, et décrit les îles comme autant de « grains de poussière sur la mer ». Si cette citation du président de la République d’alors évoque l’effet mystérieux et presque surnaturel que peut susciter une vue aérienne de l’archipel des Caraïbes, elle est aussi révélatrice de la perspective surplombante depuis laquelle est perçue la région – une perspective dont les racines plongent dans l’histoire de la France comme puissance coloniale dans les Antilles. De Gaulle appuiera clairement la métaphore politique paternaliste, confiant lors de cette même visite et en présence de l’écrivain et homme politique d’Aimé Césaire « qu’on ne construit pas un État sur des poussières ».

En rassemblant les œuvres de vingt-six artistes issu·es de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane française et d’Haiti, l’exposition défie cette image coloniale en prenant le parti de présenter des travaux d’une densité et d’une matérialité fortes. Conçue à partir du medium de la sculpture, Des grains de poussière sur la mer met en scène plusieurs approches matérielles et conceptuelles qui témoignent des pratiques des artistes de cette région du monde tout en posant la question de savoir qui est au  « centre » et qui est à la « périphérie ». Les œuvres, placées à proximité et en conversation directe les unes avec les autres, forment un réseau d’idées autour du patrimoine, de l’histoire, de l’identité, du corps social et de la politique.

Artistes invité·es : Raphaël Barontini, Sylvia Berté, Julie Bessard, Hervé Beuze, Jean-François Boclé, Ernest Breleur, Alex Burke, Vladimir Cybil Charlier, Gaëlle Choisne, Ronald Cyrille, Jean-Ulrick Désert, Kenny Dunkan, Edouard Duval-Carrié, Adler Guerrier, Jean-Marc Hunt, Nathalie Leroy Fiévée, Audry Liseron-Monfils, Louisa Marajo, Ricardo Ozier-Lafontaine, Jérémie Paul, Marielle Plaisir, Michelle Lisa Polissaint et Najja Moon, Tabita Rezaire, Françoise Sémiramoth, Yoan Sorin, Jude Papaloko Thegenus, Kira Tippenhauer.

Friche la belle de mai, 12 rue François Simon 13003 Marseille. Tél : 04 95 04 95 95

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