Un parcours artistique sur deux lieux : à la Chapelle des Dames Blanches avec des peintures récentes représentant des paysages et paysages marins et à la Tour de la Chaîne une installation vidéo vous invitant à regarder la mer et ses reflets.

Shimmering est un projet qui a pour point de départ La Rochelle lors d’une résidence d’artiste au Centre Intermondes – Ethnopôle Humanités Océanes en 2021, avec l’artiste Danièle Genadry et le philosophe Fares Chalabi. Ce projet avait pour but de montrer comment le vécu de l’expérience des guerres libanaises et le contexte d’après-guerre, influence notre expérience du monde et par la suite notre manière de voir et d’appréhender les choses.

A l’ère ou les sociétés sont confrontées au développement croissant des nouvelles technologies, du numérique, et de la consommation des images, l’artiste vous propose de prendre le temps de regarder ce qui se trouve là, au moment présent, de percevoir les choses lentement au lieu de les balayer furtivement du regard.

En partenariat avec le centre des Monuments Nationaux – Tours de La Rochelle, la Ville de La Rochelle, l’Institut français – Ambassade de France au Liban, le Centre Intermondes – Ethnopôle Humanités Océanes.

DANIELE GENADRY

Daniele Genadry est une artiste née en 1980 à Baltimore. Elle partage sa vie et son travail entre la France, les Etats-Unis et le Liban.

Elle a étudié au Dartmouth College, NH et à la Slade School of Art, Londres. Elle a participé à des résidences au Bronx Museum, au Anderson Ranch Art Center (États-Unis), à la Fondazione Ratti (Italie) et au Frans Masereel Centrum (Belgique), et a été boursière à la British School de Rome (2013-14), à la Fondation Bogliasco (IT, 2019) et à la Fondation Camargo (2021). Les expositions récentes et à venir incluent : Artist Rooms au Jameel Arts Center, Beirut Art Center, Centre Intermondes, Sharjah Biennial 13, Biennial del Sur, Sursock Museum, SMBA, Bronx Museum et Fondazione Pastificio Cerere. 

Daniele Genadry utilise différents médias, la peinture, la photographie et l’estampe, pour étudier les conditions et les formes contemporaines de la Vision, en particulier celles présentes dans le Liban d’après-guerre. 
Sa pratique considère le potentiel d’une image à générer sa propre temporalité (lumière) et à créer un champ de vision médiatisé qui sensibilise notre conscience. 

Souvent basées sur des motifs paysagers, les peintures cherchent, à travers leur surface matérielle, à agir physiquement sur les yeux des spectateurs, nécessitant un temps de mise au point et d’ajustement, afin d’appréhender l’image (peinte). Leur but est de donner une vision accrue et intense – et une forme d’image à une qualité et une force particulières – de présence, de fragilité et de disparition.