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17e biennale de Lyon 2024

Du 21 septembre au 5 janvier 2025

Les voix des fleuves

Directrice artistique : Isabelle Bertolotti
Curatrice invitée : Alexia Fabre

Intitulée « Les voix des fleuves Crossing the water », la 17e édition de la Biennale de Lyon invite les artistes à évoquer, interroger, poursuivre le sujet des relations qui se nouent et se délient entre les êtres et avec leur environnement. 

Pour ce projet, nous prenons appui sur la géographie naturelle et humaine du territoire comme sur l’esprit des nouveaux lieux de la Biennale, les Grandes Locos ou encore la Cité Internationale de la Gastronomie. Ces sites, dont le macLYON est le plus lié historiquement à la Biennale, sont traversés par la question des relations et de l’accueil de l’autre. Ils incarnent l’histoire, la diversité, l’invention de pratiques de communauté. Leurs murs, qui portent encore les traces de celles et ceux qui y ont travaillé, habité, vécu, convoquent des rituels de convivialité et des façons d’être et de faire ensemble.

Les artistes font résonner les voix singulières de ces lieux, leurs récits comme leurs caractéristiques sociales. Ces lieux de construction et de réparation, de soin et d’hospitalité, d’attention à l’autre dévoilent autant de destins que de formes de relations, traditionnelles, inventées, espérées.

Si l’altérité est parfois un risque, nous pensons qu’il s’agit d’un risque nécessaire, la chance de la découverte, le sel de la vie. Les fleuves et cours d’eau charrient ces récits d’échanges et de rencontres, de produits rares tel le sel, de conquêtes et de découvertes, des histoires duales, où la relation à l’autre peut prendre des tours et détours variés, de la contestation à la confluence. L’espoir à revendiquer, c’est l’espace du débat et de l’invention de soi parmi et avec les autres.

Découvrez les artistes de l’édition 2024

Majd Abdel Hamid, Chantal Akerman, Iván Argote, Andrius Arutiunian, Taysir Batniji, Oliver Beer, Alix Boillot, Christian Boltanski, Michel de Broin, Pavel Büchler, Mona Cara, Malo Chapuy, Nathan Coley, Anaïs-Tohé Commaret, Clément Courgeon, Jérémie Danon, Bastien David, Jeremy Deller & Ed Hall, Hélène Delprat, Julien Discrit, Edi Dubien, Latifa Echakhch, Sylvie Fanchon, Omer Fast, Olivia Funes Lastra, Robert Gabris, Hilary Galbreaith, 

Agnès Gayraud, Ludivine Gonthier, Juliette Green, Tirdad Hashemi & Soufia Erfanian, Healthy Boy Band feat P.P., Vir Andres Hera, Chourouk Hriech, Gözde Ilkin, Victoire Inchauspé, Jesper Just, Meri Karapetyan, Ines Katamso, Nadežda Kirćanski, Lina Lapelytė, Ange Leccia, Seulgi Lee, Clara Lemercier Gemptel, Guadalupe Maravilla, Florian Mermin, Annette Messager, Myriam Mihindou, Sahil Naik, Deimantas Narkevičius, Grace Ndiritu, Bocar Niang, Jean-Christophe Norman, Matthias Odin, Nefeli Papadimouli, Jennetta Petch & Szymon Kula, Liesl Raff, Lorraine de Sagazan, Sofía Salazar Rosales, Hajar Satari, Hans Schabus, Shivay la Multiple, Anastasia Sosunova, Zuri Camille de Souza, Feda Wardak

« Je suis très sensible aux valeurs que défend Alexia et à son engagement auprès des artistes. Son implication dans la diffusion artistique sur le territoire, auprès d’un large public, tant en milieu muséal que dans l’espace urbain est largement reconnue. Le travail qu’elle a mené au musée d’art contemporain du Val-de-Marne (MAC VAL) en accompagnant les artistes sur le long cours est exemplaire, de même que son implication dans des projets plus évènementiels comme le commissariat de deux Nuits Blanches à Paris. »

À propos d’Alexia Fabre
Alexia Fabre est Directrice de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris depuis janvier 2022. Conservatrice en chef du patrimoine, elle a dirigé précédemment le MAC VAL – musée d’art contemporain du Val-de-Marne – à Vitry-sur-Seine (2005-2022). Recrutée en 1998 par le Département du Val-de-Marne pour conduire l’étude et la réalisation de ce nouveau musée, elle en a écrit le projet scientifique et culturel. 

Alexia Fabre y a mené une politique artistique et culturelle en direction des artistes contemporains et des publics en mettant en œuvre les valeurs de diversité et d’égalité, les artistes femmes étant à ce jour représentées à égalité avec les artistes masculins. 

Par ailleurs, Alexia Fabre a participé au comité d’experts du Grand Paris Express pour la direction artistique de certaines gares du Val-de-Marne. Elle a été co-commissaire de l’exposition Lune, du voyage réel aux voyages imaginaires au Grand Palais, Réunion des Musées nationaux en 2019 et commissaire invitée de Manif d’Art –

 La Biennale de Québec en 2017. En 2009 et 2011, la codirection artistique de Nuit Blanche Paris lui a été confiée avec Frank Lamy, chargé des expositions temporaires du MAC VAL. Diplômée de l’École du Louvre et de l’Institut national du patrimoine, Alexia Fabre a débuté sa carrière en prenant la direction du musée départemental de Gap (1993-1998)

Comptant parmi les cinq biennales internationales les plus importantes, la Biennale de Lyon, créée en 1991, s’impose, après plus de trente années d’existence, comme la manifestation phare en France dans le domaine de l’art contemporain.

Revendiquant avant l’heure un ancrage local fort, elle repose, depuis ses débuts, sur un modèle territorial original fondé sur le dialogue et l’échange avec les populations. 

Grâce à l’implication de tout son écosystème régional, elle contribue à la mise en avant de ses atouts, aussi bien géographiques, historiques que socioéconomiques et, bien évidemment, culturels. Elle favorise le recours à ses savoir-faire et compétences de haut niveau pour réaliser des productions originales imaginées par les artistes, dont les projets, en lien avec l’environnement qui les accueillent, constituent des expériences uniques.

Très attendue par un large public et plus particulièrement par les jeunes générations — lors de la précédente édition, plus de 46 % des visiteur·euses avaient moins de 26 ans —, elle démontre une dynamique exceptionnelle et une attention aux sujets d’actualité qui répondent aux attentes des publics curieux comme des amateur·ices d’art.

Après le succès unanimement reconnu de la Biennale 2022, la 17e édition de la Biennale d’art contemporain de Lyon, qui ouvre en septembre 2024, souhaite se réinventer et renouveler l’expérience de visite. Alors qu’elle se déploie dans deux nouveaux sites exceptionnels, elle permet de (re)découvrir non seulement la cité lyonnaise et son histoire, mais plus largement la métropole et la région, à travers des projets artistiques créés en écho avec les lieux, leurs récits et les populations qui les habitent.

La commissaire invitée pour cette nouvelle édition, Alexia Fabre, directrice des Beaux-Arts de Paris, dont le parcours s’est toujours tourné vers le soutien à la création contemporaine, a souhaité mettre au coeur de sa programmation les valeurs d’altruisme et d’accueil de l’autre. 

Intitulé « Les voix des fleuves Crossing the water », son projet propose un parcours le long du fleuve Rhône comme une métaphore de toutes les eaux qui se rejoignent pour former un courant plus fort, avec des implications dans toute la région, soit plus d’une quinzaine de territoires de la métropole de Lyon et d’Auvergne-Rhône-Alpes, qui permettent aux artistes de co-produire leurs oeuvres avec des participant·es volontaires, pour partager ces moments avec le plus grand nombre.

Isabelle Bertolotti,
directrice artistique

Cette 17e édition de la Biennale de Lyon invite les artistes à évoquer, interroger, poursuivre le sujet des relations qui se nouent et se délient entre les êtres et avec leur environnement.

Pour ce projet, nous prenons appui sur la géographie naturelle et humaine du territoire comme sur l’esprit des nouveaux lieux de la Biennale, les Grandes Locos ou encore la Cité Internationale de la Gastronomie.

Ces sites, dont le macLYON est le plus lié historiquement à la Biennale, sont traversés par la question des relations et de l’accueil de l’autre. Ils incarnent l’histoire, la diversité, l’invention de pratiques de communauté. Leurs murs convoquent des rituels de convivialité et des façons d’être et de faire ensemble.

Les artistes font résonner les voix singulières de ces lieux, leurs récits comme leurs caractéristiques sociales. Les murs portent encore les traces de celles et ceux qui y ont travaillé, habité, vécu. Ces lieux de construction et de réparation, de soin et d’hospitalité, d’attention à l’autre dévoilent autant de destins que de types de relations, normées, programmées, imaginaires, espérées.

Les univers des artistes, à qui nous avons voulu offrir la place de se déployer, composent une partition dans l’espace, un récit choral qui croise leur création et leur relation aux lieux, aux autres, aux générations qui les environnent, aux amitiés qui se nouent, aux collectifs qui se créent pour mener une lutte commune, ou dans l’espoir de relations pour la vie. 

Ce sont autant de voix singulières qui s’élèvent pour exprimer des revendications, crier des injustices, mais aussi avec une adresse plus personnelle, dans des « Conversations entre amis¹ » autour de ce qui nous fait tenir ensemble, ce qui se fait et se défait, se ressemble ou se sépare.

Les artistes qui ont répondu à notre invitation viennent d’horizons multiples, beaucoup vivent en France. Nous avons souhaité les mettre en dialogue à différents moments de leur vie d’artiste, en donnant une voix forte à la création émergente, à celles et ceux qui ont quitté il y a peu leurs écoles d’art et qui vont à la rencontre du monde.

L’existence d’un·e artiste repose souvent sur l’attention de l’autre et sur le rôle et la valeur que la société lui reconnaît. C’est une conviction partagée avec la Biennale de Lyon, qui porte ce sujet du lien entre la création et le public depuis tant d’années, dans une dimension aujourd’hui élargie de son territoire, embrassant la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Dans des situations humaines, géographiques et de productions diverses, plusieurs artistes sont invité·es à aller à la rencontre des populations et de savoir-faire qui deviennent autant de sources d’inspiration, d’expérimentation que d’occasions de co-création.

Leurs oeuvres seront parfois restituées sur place, ou dans les sites d’exposition, dans un double mouvement de réciprocité.

Si l’altérité est parfois un risque, nous pensons qu’il s’agit d’un risque nécessaire, la chance de la découverte, le sel de la vie. Les fleuves et cours d’eau charrient ces récits d’échanges et de rencontres, de produits rares tel le sel, de conquêtes et de découvertes, des histoires duales, où la relation à l’autre peut prendre des tours et détours variés, de la contestation à la confluence. L’espoir à revendiquer, c’est l’espace du débat et de l’invention de soi parmi et avec les autres.

Alexia Fabre, commissaire invitée

Cité Internationale 81 quai Charles de Gaulle 69463 Lyon cedex 06

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