L’univers sans l’Homme !
Une algue d’un milliard d’années pourrait être à l’origine de toutes les plantes.
Il y a 7 millions d’années apparaissent les premiers hominidés. Il y a 3.5 millions d’années ils deviennent bipèdes, 1.7 millions l’Homo erectus sort d’Afrique, 1 million d’années l’Homo erectus taille ses premiers bifaces, 450 000 ans homme de Tautavel en France, il y a 300 000 ans l’homme de Néandertal, 35 000 ans premier Homo sapiens en Europe, 32 000 ans les plus anciennes peintures d’art pariétal (Grotte Chauvet, France.) , 25 000 ans les premières « vénus » sculptées
Les arbres qui produisent l’oxygène que nous respirons sont là depuis 386 millions d'années
Alors pourquoi ce rappel ? Pour que chacun-e le garde à l’esprit.
Mais aussi, simplement pour donner une échelle du temps. Sur le fait que nous sommes sur cette terre. Il a fallu à peine un peu plus de 150 ans pour que l’humanité détériore la planète en détruisant la moitié des forêts.
Ce n’est pas la planète et la nature qu’il faut sauver, mais les conditions de vie pour nous humains, piètres imbéciles que nous sommes. Ce n’est pas ChatGPT, nos satellites, nos fusées, nos voitures électriques, toutes nos technologies qui vont changer les choses, puisque nous consommons toujours plus d’énergie.
C’est bien beau tout cela, mais on fait quoi ?
Comme nous l’a très bien expliqué Matali Crasset dans la ligne directrice pour le Nouveau Printemps, il faut commencer à changer nos modes de pensée.
Chacun voit la décivilisation à l'œuvre selon la conception qu'il se fait de son contraire. "Décivilisation" le mot employé à tort et à travers, est donc un signe de l'angoisse des Temps.
Mais, comment Norbert Elias l’employait-il, et pourquoi son œuvre résonne-t-elle aujourd’hui ?
La politique est trop sérieuse pour la laisser seule aux hommes politiques.
Sur cette terre, bien des civilisations, des espèces se sont éteintes.
La planète Terre survivra, nous pas sûr...
À l’aube de la sixième extinction (Edition Grasset) Bruno David
Peut-être, nous faut-il relever la tête, voir un peu plus loin que le bout de notre nez, oublier notre nombril, sortir des réseaux sociaux, se parler.
Réinventer le collectif, un collectif de pensées.
Philippe Cadu |