Soyez bien informé !

Les Incontournables

Les + Récents

Lieux d’exposition

  blank    blank    blank

La colombe de la paix Pablo Picasso

Rip Hopkins, Plumassiers & Julien Magre, Plumes

Du 24 mai au 12 novembre 2023 – Vernissage mercredi 24 mai à 11h30 

En présence de Julien Magre, Rip Hopkins, Catherine Dérioz et Jacques Damez, Galerie Le Réverbère

En résonance avec l’exposition des oeuvres de plumasserie de Maxime Leroy, au musée des Arts précieux Paul-Dupuy,

Deux écritures photographiques aussi différentes que complémentaires, celles de deux artistes de grande renommée, Rip Hopkins et Julien Magre, révèlent aux curieux deux visions de la plume, de ses métiers, de ses passions, de ses personnages singuliers, discrets ou fantasques, toujours profondément humains et sensibles.

Deux ouvrages, Plumassiers de Rip Hopkins et Plumes de Julien Magre seront publiés chez Filigranes.

Rip Hopkins, Plumassiers

30 tirages inédits de Rip Hopkins seront présentés.

À la frontière entre photographie documentaire et expression artistique, son travail est abondamment exposé et publié. Ainsi, il dit avoir « choisi d’évoluer dans le domaine artistique tout en révélant une approche documentaire sur des contextes réels. »

Aujourd’hui, Rip Hopkins s’est mis en quête de nouveaux espaces d’expression tout près de lui. Les images qu’il crée donnent une vision peu banale de notre société. Il se concentre avec une grande finesse sur la pratique de la couleur et passe avec une totale liberté du paysage à la mise en scène ou au portrait.

Tout en répondant à des commandes pour la presse, les institutions, la publicité, il développe des projets personnels explorant toujours les limites, les possibles, les surprises de la photographie. Son travail figure dans des collections publiques et privées internationales.

Rip Hopkins est membre de l’Agence Vu, il est représenté par la galerie Le Réverbère et par LT2. Armé d’un regard et d’un style à la fois décalés et savants porteurs d’une esthétique exigeante, précieuse et intemporelle, Rip Hopkins était tout naturellement désigné pour explorer l’univers de la plume à travers le monde : les élevages d’autruches d’Afrique du Sud, n ceux de nandous du Nouveau-Mexique ou les ateliers de fabrication des somptueuses coiffes des « Gilles » du carnaval de Binche en Belgique, etc.

BIOGRAPHIE

Né en Angleterre en 1972, Rip Hopkins est toujours à la recherche de nouveaux terrains d’expérimentation.

Dès ses études à l’Ecole Nationale Supérieure de Création industrielle à Paris, il se consacre à la photographie et aux films documentaires avec Médecins Sans Frontières. Pendant plus de dix ans, il va s’intéresser aux populations en danger et aux personnes en marge de la société à travers le monde.

Julien Magre, Plumes

36 tirages inédits seront présentés.

À Paris Photo en 2010, Agnès b. repère son travail lors de la signature de Caroline, Histoire numéro deux (Filigranes, 2010). En janvier 2011, seront exposés le livre et quelques tirages, dans les vitrines de la librairie de

la boutique Agnès B. rue du Jour à Paris. En parlant de ce projet qu’il mène maintenant depuis quinze ans, le photographe se dit « spectateur de [sa] propre intimité » : choisissant la bonne distance avec son sujet, ni trop loin, ni trop près, il documente son quotidien, et par là même le rend poétique.

Les photographies — qu’il réalise d’abord exclusivement en couleurs et en argentique, selon une méthode instinctive et libérée de toute contrainte — capturent la tendresse du temps qui passe sur les êtres aimés.

L’intimité qui est montrée n’est jamais simple, puisque le photographe prend grand soin de ne pas dévoiler toutes les parcelles de sa vie et opère ainsi une transfiguration de la banalité quotidienne.

En parallèle, avec le même souci de traduire le monde, tout en l’amenant du côté d’une interprétation théâtrale, fictionnelle, voire onirique, Julien Magre travaille à l’élaboration de séries photographiques moins directement autobiographiques : avec Projets de Villes, en 2011, par exemple, il cherche à comprendre le rapport de l’homme à la nature, et sa lente transformation en territoire urbain.

Pour Si du ciel ne restait qu’une seule pierre, en 2018, s’associant à l’écrivain et scientifique Matthieu Gounelle, il part sur les traces de Jean-Baptiste Biot, physicien du XIXe siècle mandaté pour une recherche de météorites.

En 2014, il fait partie de l’exposition collective du BAL, S’il y a lieu, je pars avec vous avec Sophie Calle, Antoine d’Agata, Alain Bublex et Stéphane Couturier. Cette exposition donnera lieu à un catalogue édité chez Xavier

Barral. Il fait partie du collectif France(s) Territoire Liquide et participe en 2017 au projet AZIMUT avec le collectif Tendance floue.

En janvier 2017, il présente sa série Troubles et Un hiver sans brume à la Galerie Le Lieu, à Lorient. Il montre pour la première fois sa série Je n’ai plus peur du noir au festival de Toulouse MAP en juin 2017, au musée Paul-

Dupuy. L’exposition est parrainée par Leica.

Le livre Je n’ai plus peur du noir (Filigranes, 2016) fait partie des 10 meilleurs livres sélectionnés par le Prix Nadar 2017 ainsi que de la short-list livres d’auteur aux Rencontres d’Arles 2017. Dès lors, le noir et blanc apparaît dans sa pratique photographique. En mars 2017, il rejoint la galerie Le Réverbère, à Lyon. Il y présente Elles, un corpus de 350 images (photographies, polaroïds, lettres…) prises entre 1999 et 2017, autour de son travail sur sa compagne Caroline et ses deux filles, Louise et Suzanne ; l’exposition, en résonance avec la Biennale de Lyon, a obtenu l’aide à la première exposition du CNAP.

Elle est ensuite exposée au Théâtre La Passerelle, Scène nationale des Alpes du Sud, à Gap, en février 2019.

En 2018, il expose pour la première fois à Paris Photo, sur le stand de la galerie Le Réverbère, avec une constellation de photographies accompagnée d’une sélection de livres, dont la récente collaboration avec son fidèle éditeur Filigranes : La robe et la main, réalisé pour la Carte Blanche PMU. Il expose de nouveau à la galerie en janvier 2019, pour La poésie abstraite du réel, aux côtés de Bernard Plossu, Serge Clément et Baudoin Lotin.

Julien Magre est attaché à l’objet photographique — la « boîte » de photographies.

La photographie existe et s’épanouit par le livre, un objet que l’on peut tenir dans ses mains et manipuler afin de le faire sien. Son travail de mise en fiction de l’univers intime, se développe au sein de plusieurs éditions :

Caroline, Histoire numéro deux (Filigranes, 2010), Journal (Various, 2012), Troubles (Filigranes, 2015) et Je n’ai plus peur du noir (Filigranes, 2016).

Espace du Matou, 58 Allée Charles de Fitte, 31300 Toulouse.

Tous les jours de 10h à 18h Fermé le lundi

Pour suivre l’actualité du sud de la France tout simplement !

error: Le contenu est protégé !