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La colombe de la paix Pablo Picasso

Vincent Corpet – Fatras III Le sauvage

Du 23 janvier au 21 février 2023

Cette année Fatras lll intitulé « Le sauvage » sera la dernière exposition de Corpet dans ce lieu qui m’est cher et la fin pour moi de ma collaboration plus ou moins active ces dernières années avec ma fille Régine de Boussac dans l’organisation générale de ces expositions d’été. Je remercie tous les artistes qui nous ont fait l’honneur, oui, d’accepter de s’exposer chez nous.

Sabine Dauré

“L’humain est aujourd’hui le seul mammifère
terrestre à vivre à l’état sauvage.”
Vincent Corpet

Entre mes premières peintures en 1982 et le début des “Analogies” en 1989, je n’ai recensé que 12 peintures avec un animal représenté (1 cerf, 1 chat, 4 chiens, 1 âne, 2 serpents et 2 oiseaux). Depuis 1989 jusqu’à aujourd’hui, depuis les Analogies donc, l’animal, les animaux sont la première source de représentation.

Les Analogies que l’on peut définir comme : “Toute forme me rappelle telle autre”, font appel à ma mémoire, je dirais même à ma mémoire ancestrale. On sait que dans l’art pariétal sur le territoire Européen, pendant plus de 15 000 ans, seule une petite vingtaine d’animaux sont représentés. Chez moi ils sont plus d’une centaine, même si : éléphants – canards – cygnes – vaches – chevaux – girafes – chiens – crocodiles – rhinocéros… se font la part du lion.

On a l’habitude de dire que contrairement à notre époque, l’homme des cavernes vivait en relation directe avec la nature et notamment avec la faune, d’où l’étrangeté du peu de diversité dans les représentations sur les parois des cavernes !

Rappelons-nous cependant, qu’en bon citadin du XXIe siècle nous offrons à nos nouveaux nés des peluches d’animaux sauvages, ours – tigres – éléphants…, qu’ils se font leurs premières dents sur une girafe et que nous leur faisons expérimenter leurs premiers sons sur le caquètement des poules, la grouine des cochons, l’aboiement des chiens, le miaulement des chats… bien avant d’espérer un hypothétique maman ou papa.

Rappelons-nous aussi qu’avant l’apprentissage de la lecture, nous offrons à nos enfants des livres qui sont plein d’animaux, qui, quand ils ne les mangent pas…, ils les regardent dans tous les sens. Ainsi l’animal a le privilège d’être inscrit dans notre mémoire comme une forme qui n’a pas de sens.

Pour finir je voudrais insister sur le fait que tous ces animaux représentés ne sont pas mes animaux – je ne sais toujours pas dessiner un éléphant, je n’ai jamais stylisé à ma manière un éléphant – quand je le représente, c’est qu’il est apparu dans sa relation avec les formes qui l’ont engendré.

Les tableaux présentés dans cette exposition s’étalent de 1982 à 2023.

Vincent Corpet, Paris, mars 2023

Château de Jau, 66600 Cases de Pène  Téléphone  04 68 38 90 10

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