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La colombe de la paix Pablo Picasso

C’est ce que fait Infomaniak, l’hébergeur de ce site. Non content d’alimenter ses serveurs en énergie renouvelable (barrage hydroélectrique), le nouveau datacenter permet de chauffer un immeuble et bientôt un quartier.

C’est cette volonté qui permet une action de tous les jours.

Donc lorsque vous naviguez sur le site de Contemporanéités de l’art, vous contribuez à chauffer des appartements ! (regardez la vidéo)

Clara Rivault – Ronde-bosse

Du 25 mai au 8 juillet 2023 – Vernissage jeudi 25 mai à partir de 18h

Clara Rivault, Ronde-bosse

« (…) On pourrait dire qu’à la différence de l’imitation figurative, qui hiérarchise  et chastement sépare la « copie » optique de son « modèle », 

la reproduction par empreinte, elle, fait du résultat obtenu une « copie » qui est l’enfant charnel, tactile, et non le reflet atténué de son « modèle », ou plutôt de sa forme parente. (…) »

G. Didi-Huberman, 2008, p.53, La ressemblance par contact

La ronde-bosse évoque immédiatement une technique de sculpture. 

Si l’on décortique le terme, on obtient donc une bosse c’est-à-dire un relief et une ronde, 

autrement dit, un circuit, une action « dansée » autour et dans la bosse.

Avec La mer de vie, c’est précisément ce que fait Clara Rivault lorsqu’elle expérimente sur elle une ronde-bosse vivante à l’aide d’une technique performative de moulage au plâtre. Les empreintes de son corps en contrainte prises à même le mur et de dos sont fragmentées, disloquées, démembrées, enfin figées. 

A la fois intime et étranger, familier et mystérieux, désirable et rebutant, le corps est l’objet de tous les tabous. Les pressions qu’il subit, celui de la femme, sont au cœur des préoccupations de Clara Rivault qui tente de les rejouer à l’aide de traductions technologiques et matériologiques singulières.

Aujourd’hui, elle inscrit sa recherche à l’interface de traditions artisanales assumées et d’une conscience subtile de la fragilité des tensions qu’elle observe dans l’environnement contemporain. Elle cherche à enregistrer les traces du monde dans lequel elle vit, mises en perspective et révélées par la symbolique universelle des mythologies.

Nausicaa, Pénélope et Circé

est un projet imaginé durant une résidence artistique à Paxos en Grèce. Je me suis intéressée à cette petite île ionienne, à son histoire et ses légendes. L’Odyssée d’Homère était ma compagne.

Durant ce mois passé, seule, entourée de ce paysage j’ai pu prendre le temps d’observer, de toucher, et de dessiner la nature qui m’entourait. Je suis rentrée dans son intimité, j’ai pu entrevoir sa sensualité et la relier aux mythologies qui m’accompagnaient.

Lors de la lecture de l’Odyssée, j’ai analysé les trois figures féminines, Nausicca, Circé, et Pénélope. Ces figures aux traits de caractère diamétralement opposés, par leurs charmes, leurs symboliques, m’ont passionné. J’y ai vu une version contemporaine des Charités. Que seraient-t-elle aujourd’hui ?

J’ai fait un rapprochement et des analogies avec les femmes actuelles qui m’entourent.

Mon projet repose sur l’envie de révéler Nausicaa, Circé, et Pénélope, en mettant en avant leurs identités, leurs appartenances, leurs indépendances, leurs forces.

La technique ancestrale du vitrail est utilisée afin de mettre en lumière ce triptyque. Ce médium est une forme de médiation, un véritable support imagé. Le vitrail permet de toucher le plus grand nombre, tel un panneau publicitaire, ce sont des oculus, l’aurore pour

Nausicaa, l’après-midi pour Penelope et le clair-obscur pour Circé. Ces trois « tondi » sont des icônes féminines racontant des histoires où s’entremêlent mythologie et monde réel.

Objets spécifiques accouplés

La relation étroite avec les artisans fait partie intégrante de mon travail. J’ai toujours été fascinée par leurs mouvements, leurs mains et leurs outils polis, sales, rugueux et écorchés.

Les outils que je récupère sont pour moi des êtres vivants.

Une idée spirituelle japonaise dit qu’un objet de plus de 100 ans possède une âme.

Ce centenaire de bois est uni à ce souffle cristallisé et contraint. Ces deux objets contrastés, l’un rugueux et l’autre transparent et lisse sont unis, créant une tension entres eux, un équilibre, un fluide. Cette bulle de verre est une expiration, elle représente notre oxygène, notre air, notre esprit.

En récupérant ces outils auprès d’une famille d’artisan, mon intention était de redonner un souffle, une âme à ces objets oubliés qui servait à un travail demandant un effort soutenu et de grande ténacité. Pour le titre, je me suis inspirée du texte écrit en 1965 «Specific Objects » de Donald Judd et de son rapport radical à la forme, à la matière et à l’espace.

C.R.

galerie chantiersBoîteNoire Hôtel Baudon de Mauny 1 rue carbonnerie F-34000 Montpellier 

Tél 06 86 58 25 62 / 04 67 66 25 87

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