Après l’obtention d’un master de littérature comparée à l’École Nationale Supérieure de Lyon, Violaine Desportes est rattrapée par sa passion d’enfant pour le dessin. C’est alors une toute autre carrière qui s’ouvre à elle, esquissée par ses fusains et ses crayons. En 2018, elle obtient l’Agrégation d’Arts Plastiques.

La préciosité et la qualité de ses traits ont été reconnues jusqu’à l’Académie des Beaux-Arts, Institut de France (Paris), qui lui décerne le prestigieux prix David-Weill du dessin en 2022 ; oeuvre qui s’inscrit dans la série présentée par la Galerie Ars Longa. La reconnaissance de son travail ne cesse de s’accroître au fil de ses diverses expositions collectives à travers la France.

Sa remarquée exposition à la Condition Publique de Roubaix l’an passé a emmené la visibilité de son talent jusque dans la presse nationale et internationale (The Art Newspaper). « Par une représentation réaliste, j’essaye de faire apparaître ce qui est immédiatement présent pour chacun et en même temps invisible. En faisant de la trousse, de la poubelle, un objet esthétique, je crée les conditions de sa visibilité. C’est à dire la possibilité d’une prise de recul vis à vis d’un objet du quotidien souvent réduit à sa dimension utilitaire », exprime l’artiste

Violaine Desportes.

Les oeuvres d’exception, en exclusivité, présentées par la Galerie Ars Longa traquent l’enfance et l’adolescence. Une subtilité fine et inattendue dans laquelle nous nous retrouvons tous, jusqu’à rejoindre la lévitation poétique de ses personnages ; des portraits aériens où l’artiste dévoile l’étendue de son talent.

Georges Autard

Cet artiste autodidacte aujourd’hui établit à Marseille n’était pas prédestiné à la peinture, qu’il rencontre en 1975.

Toutefois, son passé de mathématicien s’insinue dans son art, il en a conservé une iconographie de signe et de formes. Peintre gestuel, il s’inscrit dans le courant de l’expressionnisme abstrait. Proche du graffiti par son expression narrative rythmée et ses slogans criés dans un choc fluorescent, la peinture de Georges Autard dégage une spiritualité stimulante.

Multipliant les matériaux, il émane de son travail une urgence, une nécessité qui rappelle Basquiat, et une forte expressivité du geste. Mêlant vitalité, spiritualité et fond noir, Georges Autard nous convie dans un univers urbain surmonté de références multiples. Le temps passant, sa création faite d’images issues de son quotidien – lunettes, vélos, chiffres ou écriture  a pris la voie de la réflexion, pour donner une autre forme à son art. Dans les années 1990, il explore les hauts lieux du bouddhisme tibétain et zen et associe cette dimension spirituelle à ses références artistiques et musicales emblématiques du XXème siècle : Picasso, Beuys, Bob Dylan ou encore le Dalaï-Lama. Presque de l’ordre du rituel, ses multiples références s’ancrent dans son processus de travail où il en extrait ses statements.