18h – Mairie du 4e arrondissement

Vernissage « LA GUERRE EN UKRAINE, POINT DE VUE DES PHOTOGRAPHES UKRAINIEN·NE·S »,Carte Blanche au Festival odesa photo Days. Organisé par le Réseau Traces. 

19h – au Bleu du Ciel

Conférence de presse – LA GUERRE. UKRAINE 2022. Maxim Dondyuk et Olexandr Gyadyelov sous le commissariat d’Oleg Sosnov.

19h30 – au Bleu du Ciel dans le cadre du Mai d’Adele

Vernissage – LA GUERRE. UKRAINE 2022. Avec la présence de l’association Lyon-Ukraine. 

« Regarder notre propre souffrance »

C’est cette définition que l’on peut donner à l’exposition de photographies d’Olexandr Gyadyelov et de Maxim Dondyuk. D’une manière ou d’une autre, la guerre a fait des Ukrainiens et Ukrainiennes des participants directs — héros, victimes, chroniqueurs. »

Les appareils photos et les réseaux sociaux ont transformé presque tout le monde en correspondants qui enregistrent les événements et les expériences de la guerre. Cependant, parmi toutes ces images pléthoriques, peu sont réellement fortes,  émotionnelles et destinées à rester dans l’histoire pour faire faire partie de la mémoire nationale collective. Celles d’Olexandr Glyadyelov et de Maxim Dondyuk le sont, car ils représentent deux générations de photographie documentaire ukrainienne.

Leurs styles sont très différents, mais leur travail est toujours reconnaissable. Et surtout leur talent est accompagné de courage, car les deux photographes ont couvert la guerre en Ukraine depuis 2014, et sont allés régulièrement sur le front pour raconter les exploits et les tragédies, des habitants et des combattants. 

À travers leurs appareils photos, Maxim Dondyuk et Olexandr Glyadyelov ont documenté les horreurs de l’agression russe : les frappes aériennes des quartiers résidentiels, les fosses communes, les bombardements des l’infrastructures civiles et paysannes, du matériel détruit, des blessés et des corps de civils ukrainiens assassinés. 

Aujourd’hui, chaque Ukrainien a sa propre histoire, parfois très personnelle, de la guerre. Ce traumatisme collectif modifie radicalement l’optique du spectateur : l’exposition de photographies de guerre se transforme ainsi en une sorte de séance de psychothérapie dans un pays en guerre. Nous cherchons à visualiser et à partager notre douleur avec les autres.

Commissariat : Oleg Sosnov