Juliette Minchin – La croix & Collections autour de Beaulieu
Du 18 mars au 14 mai 2023
L’abbaye de Beaulieu-en-Rouergue accueillera ce printemps deux expositions inédites. La première pour découvrir La croix (veillée aux épines), une installation monumentale de l’artiste Juliette Minchin, dans le cadre du programme artistique du ministère de la culture Mondes nouveaux.
La seconde, Collection autour de Beaulieu, présentée par l’Association culturelle de l’abbaye de Beaulieu-en-Rouergue, met en valeur des oeuvres issues de collections privées du Tarn-et-Garonne et de l’’Aveyron
Juliette Minchin – La croix (veillée aux épines)
Dans le cadre du programme artistique du ministère de la culture Mondes nouveaux, Juliette Minchin présente La croix (veillée aux épines), une installation monumentale inédite créée spécialement pour l’abbaye de Beaulieu-en-Rouergue.
Disposée à la croisée du transept et de la nef, la sculpture de 28 mètres de long répond au plan de l’abbatiale. Elle est composée de 33 panneaux en d’acier recouverts de cire et pourvus de mèches allumées tour à tour. Tel un immense cierge, l’installation évolue au fil de l’exposition et révèle progressivement sa structure métallique, dentelle dont le motif de roses fait écho aux rosaces et au jardin de roses de l’abbaye cistercienne.
Au coeur de l’ancien sanctuaire, l’oeuvre de Juliette Minchin invite le visiteur à l’introspection. Il est ici question de métamorphose et de continuité, à l’image de la cire que l’artiste réutilise d’une installation à l’autre. Transformée par la fonte de sa matière première, l’oeuvre s’imprègne de la mémoire des lieux et nous invite à poser un nouveau regard sur eux.
Collections autour de Beaulieu
Présentée par l’Association culturelle de l’abbaye de Beaulieu-en-Rouergue, l’exposition Collections autour de Beaulieu met en valeur trois collections particulières issues des collections privées de Geneviève Bonnefoi et Pierre Bache, collectionneurs et bienfaiteurs du monument.
La présentation met l’accent sur la création picturale des années 1950 et 1960, marquée par l’abstraction lyrique, les réminiscences du cubisme, les traces du surréalisme et la place donnée à l’art informel. Bissière, Atlan, Bryen, Bazaine, Debré, Germain, Manessier, Geer Van Velde, Ruth Francken, Ipoustéguy, Jean Piaubert, Dado, Louis Pons figurent parmi les artistes ici mis en lumière.
Au centre de la salle, une installation de l’artiste conceptuel Claude Rutault traduit malicieusement son dialogue avec l’historien de l’art Jean-Hubert Martin.
Cette installation et l’exposition questionnent ainsi la démarche des collectionneurs :
Pourquoi collectionner ?
Le désir d’acquérir est-il plus fort que la jouissance de l’oeuvre acquise ?