Diane Trouillet – Prins temps & Conférence Julie Martin
Du 23 avril au 18 juin 2023 – Vernissage samedi 22 avril à 18h
La Galerie du Philosophe vous propose en cette année 2023, un cycle d’exposition nommé « Rencontre avec le vivant ! ».
À cette occasion, trois artistes contemporains répondront à la question : « Comment l’œuvre peut-elle amener à une nouvelle approche du vivant ? »
L’exposition Prins temps
Le printemps marque traditionnellement un renouveau dans la « nature »1, le bourgeonnement et la floraison, le bourdonnement et le réveil, le retour des migrateurs… mais ce premier temps est de plus en plus silencieux 2.
Force est de constater que notre environnement change, mais comment continuer à créer dans un monde qui se détruit ? Alors que notre activité humaine a des répercussions sur notre environnement, à l’ère de l’Anthropocène, comment créer autrement ?
Le temps d’une exposition, la Galerie du Philosophe se transforme en laboratoire expérimental : glaner de la couleur avec ce qui nous entoure, cultiver du papier fait par des bactéries, collaborer avec des blobs, remédier avec du mycélium de champignon… Créer des images qui décentrent le regard. Donner à voir le vivant autrement dans toute sa complexité. Ainsi l’attention portée aux mondes qui nous entourent nous projettent dans un futur plus désirable.
Nous avons besoin d’îlots qui collent au temps pour mettre à l’épreuve les différentes façons d’être terrestres. Alors quoi de mieux que le premier temps ? Le Prins Temps !
1 Ostara, Ver Sacrum, Baba Dochia, Carnaval de Saint-Rémy-de-Provence, Fête des Lilas, Rose des Roses … Le printemps a inspiré de nombreux.ses artistes notamment à la Renaissance. 2 « Catastrophe écologique », « déclin massif » : la perte de la biodiversité est dramatique. Dans nos campagnes, un tiers de la population d’oiseaux aurait déjà disparu en raison de l’activité humaine. En 50 ans, 69 % des vertébrés ont disparu. Printemps silencieux, Rachel Carson, édition WildProject, 2014.
A propos de Diane Trouillet
Après une thèse en Biologie cellulaire et moléculaire, Diane Trouillet explore en tant qu’artiste chercheuse, l’interface entre la Science, l’Art et les techniques. Elle questionne la place du vivant dans notre société et la construction de l’image face à la propagande de l’innovation.
Conférence Julie Martin
Vendredi 28 avril à 18h30 à la salle Les Flots Bleus, 09130 Carla-Bayle
Les pratiques féministes dans l’art contemporain (Julie Martin)
Les luttes féministes pénètrent le champ de l’art à la fin des années 1960 alors que se propage la deuxième vague féministe. Les femmes artistes trouvent dans la performance et la photographie des formes d’expressions aptes à porter leurs préoccupations. Puisque le corps est le lieu d’exercice de la domination, il est aussi celui où se réalise la critique de cette dernière. De plus la performance et la photographie constituent des pratiques artistiques récentes qui ne sont pas encore imprégnées par une longue histoire de l’art patriarcale et la figure du génie masculin, comme peuvent l’être la peinture et la sculpture.
Julie Martin est enseignante et chercheuse, critique d’art et commissaire d’exposition (membre de C-E-A).
Elle s’intéresse aux pratiques artistiques qui interrogent les rapports que nous entretenons avec le monde via les représentations, qu’elles soient mentales ou physiques. Son intérêt porte particulièrement sur les pratiques photographiques et vidéographiques. Elle a été boursière du Centre Allemand d’Histoire de l’art dans le cadre du sujet annuel intitulé “L’art et les nouveaux médias” (2019-2020). Elle a soutenu en novembre 2019 une thèse en sciences de l’art, intitulée “Documenter le monde à l’ère des images fluides : Stratégies artistiques”.
Conférence suivie d’un spectacle à 21h à la salle Les Flots Bleus : « Nature peinture », par Ginger & Gemma
« Dis Betty, c’est quoi en fait être une femme ? »
Association Rue des Arts, Galerie du Philosophe 09130 Carla Bayle
Ouvert du mardi au dimanche de 14h à 19h