Berend Doornenbal

est né aux Pays-Bas où il a vécu avec son amoureuse française, maintenant décédée, avant de s’installer en Corrèze avec leurs quatre enfants. Il pratique la photographie de manière autodidacte depuis son adolescence, un art important dans son quotidien qu’il a poursuivi en parallèle de divers métiers dans le domaine du social. Après son arrivé en France, la photographie de façon numérique s’est développé.

Habitué à l’argentique, il choisit quand-même pour ce changement de technique, le numérique. Retraité depuis peu, il consacre maintenant plus de temps à la photographie. Elle est pour lui un moyen de prendre de la distance avec la vie normale, d’arrêter le temps et de s’autoriser à rêver un peu. « Tous les sujets peuvent être transformés en belles photos. Couleurs, structures, lumières, souvent ce n’est pas la peine d’aller chercher très loin. »

La Corrèze et les départements voisins regorgent de belle nature, des jolis paysages et de l’architectures anciennes. Alors, Berend Doornenbal se fait discret et capture les choses simples qui l’entourent. Il propose trois séries : « A l’intérieur de la nature », « Presque Paysages » et « Mélancolie ». Cette dernière associe les photographies à des textes simples et courts, toujours dans la volonté de laisser à chacun la possibilité de rêver…

« Faire peindre la matière » de Marika Perros

à la vitrine expérimentale Le Point G (Place Mgr Berteaud – Tulle)  – visible 24h/24

Peindre, c’est jouer ! Jouer avec la matière, être l’alchimiste d’un monde qui se crée, tombe, se relève. Depuis une quarantaine d’années, j’explore la figuration suggérée, avec des périodes diverses ayant toujours un lien entre elles. C’est un maillage étroit entre pensées et formes, hasard, matière, physique, figures, mouvement, abstraction, vitesse, respiration …

Depuis plus de 10 ans, mon thème de prédilection, NATURE, un seul mot, celui qui manque tant à l’homme ! Quoi de plus naturel alors que de faire « peindre la matière elle même ». Je suis une artificière qui lance le feu d’artifice. Je joue telle une chimiste avec des «hasards» semi-contrôlé qui crée une rivière qui court, une fleur qui respire, un nuage qui se pose. Mon sujet, c’est l’équilibre, la paix, la vie, la joie, parfois le silence contemplateur, parfois la force bouillonnante des éléments, en tout cas une recherche d’harmonie.

J’estime avoir la fonction en tant qu’artiste puisque j’ai la chance d’occuper ma vie à jouer avec des couleurs, de devoir aider ce monde à aller mieux en diffusant du bien avec mes images, oser faire rêver d’un monde meilleur. Je veux contrer par mon travail, tel un papillon, la violence qui est faite à tout ce qui vit sur terre en diffusant du calme, de la tendresse, de la vigueur, du souffle, que ceux qui regardent s’extirpent du temps qui court pour contempler, ressentir la lenteur, la force de l’espoir.