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La colombe de la paix Pablo Picasso

Anna Novika Sobierajski – A l’orée de l’espace-temps

Du 5 avril au 29 mai 2023

« A l’orée de l’espace-temps »

D’origine Polonaise, Anna Novika Sobierajski a toujours dessiné depuis sa plus tendre enfance. Elle a donc décidé d’en faire son métier. Elle a suivi des études à l’académie des beaux-arts de Lodz et, grâce à une bourse du gouvernement français, à l’école supérieure des beaux-arts de Montpellier.

Elle est aujourd’hui professeure d’art à l’école des beaux-arts de Sète et est à l’origine de plus d’une vingtaine d’expositions.

A Narbonne, celle-ci s’intitule « A l’orée de l’espace-temps », elle nous propose « d’apprivoiser un bout d’espace, de bâtir un refuge, un cocon, un nid. »

On y trouvera des dessins au stylo Bic, à l’encre, à la peinture acrylique sur le papier ou le bois ainsi que des photos. Des installations sont également prévues telles que :

• Une cabane en bois entièrement couverte par des dessins de branches et de feuillage, avec, à l’intérieur sur le sol, une grande photo des arbres « à l’envers ». « Cette cabane représente un abri, potentiellement sécurisant, mais, en réalité, qui provoque la chute libre de celui qui rentre dedans » ;

• Une grande échelle découpée en bois et peinte avec un motif du ciel avec des nuages ;

• Une vidéo des arbres qui bougent dans le vent sera également projetée sur des volets fermés, suspendu dans l’espace.

Apprivoiser l’espace

« Je ne connais pas les noms de tous les arbres. Je ne sais pas quelles sont les différentes espèces de la forêt. Pourtant, le graphisme de branches et des feuillages constitue depuis toujours une forme de décor de mon quotidien.

Dans mon enfance, en face de la fenêtre de l’appartement familial, les tiges d’un chêne dessinaient la forme d’un chien, mon cher compagnon qui bougeait au rythme du vent et changeait son pelage selon les saisons.

Derrière notre bâtiment se trouvait un pays imaginaire, Burgundia, qui abritait un peuple mystérieux. Leur chef m’accueillait sur son bateau, tissé par plusieurs bras tordus d’un arbre, pour me livrer l’histoire de son peuple.

Une simple tige dans ma main avait le pouvoir de se transformer en cheval. Sur son dos, je m’évadais pour de longs périples solitaires, hors espace-temps.

Les cabanes font pour moi partie intégrante des arbres, comme les feuilles, les fleurs ou les fruits. Pour les habiter, il suffit d’abriter notre regard dans l’enlacement des branches…

Au-delà du théâtre des formes, la structure de l’arborescence me fascine par sa logique à la fois stricte et libre. Observer et reproduire dans mes dessins le maillage des branches, est pour moi comme une méditation, encadrée par l’exigence de la concentration, mais avec le confortable sentiment de pouvoir improviser, de créer quelque chose de nouveau à partir d’une vérité préexistante… en toute intimité. »

Chapelle des Pénitents Bleus, 3 place Salengro, Narbonne

ouverte tous les jours (sauf le mardi) de 14h à 18h.

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