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Carolle Benitah – Un amour de Famille

Du 24 juin au 17 septembre 2023

“Dans l’exposition « Un amour de Famille » que je présente à L’Essar(t)s à Bram, il est question d’histoires de famille et plus particulièrement de la relation mère-enfant.

Exposition présentée par le Graph Carcassonne 

J’ai mêlé différentes séries réalisées durant ces vingt dernières années afin de parler de la relation mère-enfant. À des photos de moi enfant avec ma mère, photos que je transforme à l’aide de la broderie dans la série « Photos Souvenirs », je confronte des images avec mon enfant où je suis la figure maternelle. Mes travaux d’aiguilles qui rappellent les conflits, le drame, la douleur, convoquent la matière noire de l’histoire familiale, absente justement de ces photographies-là.

Dans la série « Just the two of us » qui est un travail sur le temps, j’enregistre deux fois par an, à l’occasion de nos anniversaires respectifs, un portrait de famille de mon fils et moi-même, côté à côte, qui rend compte du temps qui passe et de notre relation mère-fils.

La série « Fantômes » représente des vêtements d’enfants que nous avons porté mon fils et moi-même et que j’accroche face à face afin de mettre la mère et l’enfant sur le même plan dans la courbe du temps. Les vêtements sont comme des mues de ce qui reste et qui n’existe plus.

Je parle également de la figure de l’enfance en présentant aussi bien des images anonymes que je collectionne dans la série « Jamais, je ne t’oublierai » que des images de mon enfant que j’ai beaucoup photographié durant ses douze ans dans « Twelve » avec un film polaroid entrain de disparaitre. J’essaie de capturer ce passage de l’enfance à l’adolescence, la
fragilité de cette période délicate et brève.”

Carolle Bénitah

Carolle Benitah a commencé à pratiquer la photographie au début des années 2000 suite à des remises en cause personnelles très fortes. La dimension fragile de la vie s’est imposée à elle et la photographie a fonctionné comme une béquille existentielle. Face à une réalité difficile à appréhender- comme la maladie dans la série « Autoportrait au rideau rouge » (2002), ou encore dans la série « Un parterre de roses » (2001-2008), la photographie a agi comme un nouvel organe de sens.

D’emblée, elle place sa pratique dans le champ de l’intime. Aujourd’hui, son travail débouche sur des sujets plus ouverts comme la famille, le désir, la perte, le deuil et l’enfermement et touchent à l’universel.

Aux Essar[t]s, espace arts et cultures – avenue Georges Clemenceau – 11150 Bram . Tel : 04.68.24.40.66

Ouvert au public du mercredi au dimanche, de 14h à 18h

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