Depuis mes 15 ans, moment où j’ai découvert les maîtres du passé principalement ceux de la Renaissance italienne (et Michelangelo en tête), je n’ai eu de cesse de les admirer et de chercher à progresser en m’inspirant de leur travail.

J’ai eu besoin afin de mieux comprendre les images qu’ils avaient produites de lire les textes religieux. De comprendre.

Pendant des siècles les artistes ont reproduit sans cesse ces mêmes épisodes, vies de saints, moment de la vie de jésus etc.…. Ces thèmes tellement répétés qu’ils en finissent presque par disparaître, nous laissant voir avec d’autant plus d’éclat l’intelligence et l’originalité de chaque grand artiste.

J’essaie avec la plus grande modestie d’être l’élève de ces grands maîtres, et de me placer dans la continuité de leurs recherches.

Je ne suis pas dupe bien sûr, et la Renaissance, l’organisation des ateliers et la prodigalité des grands mécènes ne peuvent être transposés dans notre époque.

Cet ensemble de conditions ont permis l’apparition des plus grandes oeuvres d’art.

Avec cette exposition, j’ai souhaité me plonger, j’allais dire me vautrer avec délectation dans tous ces épisodes religieux, pour faire référence et révérence à ces artistes qui m’accompagnent chaque jour.

Je tiens à préciser que je suis un athée convaincu, et que le moindre doute pascalien n’a pas sa place dans ma vie. Il n’empêche que le sacré symbolique existe pour l’humanité et qu’il m’est apparu être une voie d’accès privilégiée pour aborder nos sociétés contemporaines.

Tarik Essalhi – 21 Mai 2023