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Olivier Kosta-Théfaine "Ciel noir, mer noire"

Olivier Kosta-Théfaine « Ciel noir, mer noire »

Du 10 décembre 2022 au dimanche 15 janvier 2023- Vernissage samedi 10 décembre à 11h30

« J’observe des coquillages cimentés sur le muret d’une maison ouvrière, je photographie les retouches spontanées de peinture sur un portail. Je m’arrête sur autant de détails que j’appelle des “potentiels” : des éléments d’une certaine banalité que personne ne regarde…

Je marche dans la ville, je tourne, me perds dans des friches, zone en périphérie. Je vais ici ou là, au fil des rencontres ou des conversations. Ce que je vois me rappelle un temps où je venais dans le sud pour faire des tags, me permet d’établir des analogies avec l’endroit d’où je viens et où je vis aujourd’hui.

Je prends des images pour documenter ce que je vois, puis je transforme cette matière dans mon atelier afin de créer des narrations, raconter un paysage autre à celui qui existe, et dans lequel je place de l’intime. 

Et lorsqu’il devient impossible de se déplacer, qu’on ne peut plus sortir de chez soi, je puise dans mes souvenirs, sur Internet, dans des livres, ou dans la matière que je trouve dans mon atelier, que je ramasse sur les bords de route ou sur les plages. Je tisse des liens entre ces territoires du sud inaccessibles – Béziers, Montpellier ou Sète – et l’île sur laquelle je vis, entourée par l’océan, reliée au continent par les bateaux tributaires des marées et des tempêtes.

À partir de peintures, volumes ou objets trouvés, je propose une exposition qui s’apparente à un paysage bis au réel visité : un autre sud formé par un assemblage d’œuvres issues d’éléments vus ici, là-bas, et ailleurs. »

  Olivier Kosta-Théfaine

Celui qui se définit comme un « peintre de paysages » explore la ville par ses marges. Lorsqu’il se déplace dans l’espace urbain, Olivier Kosta-Théfaine est à la recherche des éléments qui nous échappent. Dans sa volonté de réhabiliter l’inintéressant ou le connoté, l’artiste replace dans le champ de la poésie le rapport de force souvent inextricable que nous entretenons avec la ville.

Son intérêt pour le détail le guide dans ses déplacements et nourrit une banque d’images. Se considérant lui-même comme un pur produit de la ville, il se joue des clichés et transforme les références communes. Le classique est détourné au travers des techniques d’un « vandalisme cheap », ainsi lorsqu’il compose sur les trois coupoles du Palais de Tokyo un ciel calciné au briquet, inspiré des fresques des palais italiens, les graffitis des plafonds de son adolescence prennent alors les airs de peintures de la Renaissance. 

 

Artiste autodidacte, son travail a, entre autres, été exposé au Domaine Vranken Pommery (2019, 2021), au Palais de Tokyo (2016), à l’Abbaye de Maubuisson (2012), à la Fondation Cartier (2009), et a intégré les collections du Fonds Départemental d’Art Contemporain de l’Essonne (2013) et du Fonds Municipal d’Art Contemporain de la ville de Paris (2011).
En 2016-2017, il est pensionnaire à l’Académie de France à Rome / Villa Médicis.

Chapelle du Quartier-Haut, 2 – 10 rue Borne, 34200 – Sète

Tous les jours de 10h à 18h Fermeture hebdomadaire le mardi

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