Le concept repose sur le paysage comme expression d’états intérieurs. Une installation in-situ, en interaction avec le lieu d’exposition sera composée de plusieurs pièces photographiques et en trois dimensions. L’idée centrale de ces créations est de faire cohabiter l’univers sédentaire (qui fait référence à l’espace domestique) et la nature (l’espace extérieur).

Le paysage comme expression de nos états intérieurs est le sujet central de ma pratique.

Le projet que je souhaite réaliser s’inscrit dans la continuité de ma recherche plasticienne autour de l’image photographique, de ma volonté de traiter l’image comme un volume et d’aller au-delà des dimensions traditionnelles de la photographie.

Pour cette exposition, mon idée est de continuer mes recherches avec du mobilier de seconde main. Il s’agit de meubles récupérés ou de mobilier usagé mis à ma disposition. Ma démarche serait de les couvrir avec des images photographiques issues de paysages minéraux ou végétaux.

Ce projet s’inscrit dans le prolongement de ma réflexion sur l’image photographique et le volume, dans la continuité de mes installations déjà exposées : « Jamais partir pour toujours », « No place to be, no place to go », « Souvenirs », « Métamorphisé ».

L’idée centrale de ces créations est de faire cohabiter (ce qui est statique et ce qui est mobile ?). L’univers sédentaire ( ?) et la nature. À une échelle modeste, mon intention est aussi de révéler la beauté oubliée du paysage quotidien et de faire émerger les singularités d’un territoire.

J’ai également l’intention de poursuivre mes recherches autour d’impression sur tissu. Mon projet s’inscrit dans la continuité de ma recherche plastique.

Je considère l’exposition à la galerie Remp-arts à Durban-Corbières comme un accès privilégié à un nouveau lieu pour une création in-situ. Cette exposition sera pour moi une possibilité de montrer mon travail dans le contexte d’une galerie dédiée exclusivement à la photographie plasticienne, de l’enrichir au contact d’un public averti et de me confronter à la réalité locale d’une galerie en milieu rural.

Liis Lillo, 2023

Pour accompagner l’exposition, trois samedis de rencontre :

• Samedi 14 septembre, 18h00 : atelier Esthétique et Philosophie animé par Michel TOZZI, philosophe, professeur émérite de sciences de l’Éducation à l’université de Montpellier « Le paysage peut-il être le visage de l’âme ?».
• Samedi 21 septembre, 18h00 : échanges entre l’artiste et Claudio ISGRO, photographe plasticien, Directeur artistique du festival LA NOUVELLE PHOTOGRAPHIE
• Samedi 28 septembre, 18h00 : finissage et clôture de la Saison en collaboration avec l’association VAP (Ville Architecture Paysage). Invité : François SALMERON, critique d’art, chargé de cours à l’Ecole des arts de l’Université Paris1Panthéon-Sorbonne : « l’art face aux enjeux de l’éthique environnementale