Les Estivales Laguorre 2021 – Seix

Les Estivales Laguorre 2021
Du 10 juillet au 22 août 2021
Kiki Lacarrière dessine depuis l’enfance, notamment des carnets de voyage. Passée par l’École
Supérieure des Beaux-arts de Toulouse où elle obtient son diplôme national d’art plastique, elle sera un temps maître auxiliaire de dessin. Elle développe depuis les années 80 son talent et son appétit pour des surfaces diversifiées, la peinture murale et sur tissu, la reproduction de tableaux anciens.
Kiki Lacarrière installe régulièrement ses œuvres dans les lieux publics ou incongrus, sur Toulouse bien sûr mais également sur Marseille, Paris, Lyon, notamment.
Artiste complète, en plus des arts visuels, Kiki Lacarrière pratique aussi le chant et la batterie.
DU 26 JUILLET AU 8 AOÛT PRESBYTÈRE
Marie Besche a suivi des études d’histoire de l’art et d’ébénisterie/design d’ameublement. Elle a appris la gravure chez le graveur fuxéen Gérard Bancal.
Marie Besche grave sur cuivre.
Ses inspirations : “Je suis originaire du Couserans. J’ai passé mon enfance dans les montagnes au-dessus de Seix, ce sont ces montagnes et la végétation (foisonnante !) qui m’inspirent. J’aime à plonger dans ces paysages, et les techniques de la gravure me permettent d’approfondir, imaginer, rêver, fabriquer le dessin ”.
Sur la rencontre avec le public : “ J’aime l’échange de visions des choses, par le sujet de la gravure ou l’esthétique, le ressenti. J’aime aussi bien sûr expliquer ma technique, la fabrication du dessin sur la plaque. Le public me montre parfois des choses que je n’avais pas vues ”.
DU 10 JUILLET AU 1 AOÛT MAIRIE
Agnès Charve est une artiste qui connaît bien l’Ariège puisqu’elle y vit depuis 2004. Elle connaît bien aussi les Estivales Lagorre, la finesse et la qualité de son travail lui ont valu d’être déjà invitée deux fois en 2013 et 2015.
Agnès Charve pratique la peinture depuis plus de 20 ans, avec des ateliers à Seix, puis au Mas-d’Azil et enfin à Montseron.
Son travail est figuratif, attaché à la lumière. Elle réalise des huiles sur toiles, bois, papiers, des gouaches sur papier ainsi que des supports de toile de lin cousue et des papiers suspendus à l’huile.
DU 10 AU 25 JUILLET
PRESBYTÈRE
Daniele Robbiani s’est formé en 1982 aux Beaux-arts de Bâle, en Suisse où il est né. Il obtient en 1984 la bourse d’artiste de la ville de Bâle, première reconnaissance suivie d’une longue liste d’autres honneurs et récompenses, en Suisse et aux Etats-Unis.
Daniele Robbiani s’installe à New-York entre 1985 et 2009. Là-bas, avec une association, il anime bénévolement des cours d’art dans les écoles.
Depuis 1982, l’artiste multiplie les expositions (individuelles ou de groupe) à New-York, Miami, en Allemagne, en Suisse et en France.
Lors de sa période new-yorkaise, il collabore avec Christo et Jeanne-Claude dans le cadre du projet “The gates”, une installation d’art contemporain dans Central Park.
Revenu en 2009 en France, installé au nord de Toulouse, à Vacquiers, Daniele Robbiani continue à transmettre sa passion et ses techniques à un public jeune et il continue à créer aussi bien sûr. Une partie des oeuvres présentées sur Seix cet été sont d’ailleurs des créations nouvelles, des huiles sur toile de formats assez grands (toutes peintes avec les mains, sans pinceau), et des assemblages, plus petits, plus intimes. Dans chacune des œuvres de Daniele Robbiani nous retrouvons des feuilles, vraies ou peintes, comme un repère connu de tous, des écritures avec ses propres mots ou ceux d’autres auteurs, et des couleurs. Dans ses assemblages, l’artiste se sert de papiers, de tissus (…), mais rien n’est collé, tout est cousu, le fil de la machine à coudre créant un lien entre les différentes parties du tableau.
Face à un tableau de Marie José Maleville, le regard du spectateur ne doit pas s’arrêter à la perception immédiate d’une forme qui pourtant lui semble familière car, par les jeux complices et subtils de la couleur et de la lumière, une nouvelle proposition se découvre progressivement, riche d’un déséquilibre mouvant et étonnamment attirant. C’est là la force et le mystère de la peinture de cette artiste qui nous amène à réinventer notre vision pour aller au-delà de ces apparences qui pourraient spontanément s’imposer.
L’univers artistique d’Émilie Payros peut être qualifié de figuratif et contemporain.
“Le travail que je mène depuis une quinzaine d’années a débuté par l’envie de représenter des êtres humains d’aujourd’hui sans exagérations, clichés ou caricatures. Je les voulais finalement plus éternels que contemporains, attachés au monde d’ici par leur corps mais éloignés par leur pensée. Des âmes voyageuses en quelque sorte, qui pourraient tout aussi bien appartenir à d’autres temps et à d’autres lieux.”
Gilles a treize ans la première fois qu’il vient en Ariège : un mois à Brassac, dans la maison de vacances d’un camarade, pour visiter les vallées protégées du piémont. Adulte, l’Ariège devient sa terre d’adoption, juste parce que ses montagnes, ses forêts, ses lacs, ses rivières, ses estives, ses villages et ses habitants sont le meilleur antidote à la vie citadine. Par ailleurs, Gilles et Bruno sont des amis, et ils découvrent par hasard qu’ils sont, le temps de l’été, voisins fugitifs. Seulement 40 km, via le port de Saleix, séparent la vallée de Vicdessos, où se trouve Gilles, de celle du Garbet, où est Bruno. Comme une évidence, ils ont tous les deux le sentiment que cette nature à ciel ouvert est un peu la leur. Gilles écrit sur l’Ariège, tandis que Bruno la photographie. Spontanément, un travail émerge de leurs créations, pour dire leur lien à cette terre, en explorant l’intimité de leurs racines imaginaires.
Les deux artistes sont très heureux de pouvoir participer aux Estivales Lagorre cette année “c’est la possibilité d’avoir des retours, l’opportunité de dire le texte en public pour Gilles, là où il a été écrit. C’est pour nous en fait une volonté de pouvoir témoigner de notre travail de fou.”
“Dans l’acte de peindre, c’est encore la lente éclosion d’un visage sous le pinceau qui me passionne le plus, c’est face à lui que je perçois le mieux le pouvoir du dessin, comment une toute petite variation dans la direction ou l’épaisseur d’un trait, une légère touche de lumière posée ou non, peut modeler une expression sensiblement différente de celle qui précédait. J’aime le sentir venir, ce visage, il se compose avec une part de hasard, souvent quand il est trop lisse, je passe un grand coup de brosse qui va en effacer des parties, déformer des traits, apporter une nouvelle matière et je le refaçonne à partir de cette nouvelle donne, j’ai besoin de ces aléas, effets de surprise stimulants. J’utilise aussi beaucoup les irrégularités du support, les veines du bois, le granulé de l’aggloméré, je peux aussi coller en fond du papier léger froissé ou du journal de manière à créer des « accidents », à partir desquels j’aurai d’autant plus de plaisir (et d’acharnement) à faire naître la fragilité d’un visage le plus fin et nuancé possible.
Ces visages sont souvent mêlés à des éléments plus ou moins abstraits, quelques fois éléments de paysage, nuages, écorces, vagues…(souvent induits par les traces du pinceau) et parfois même, les visages se sont absentés en laissant entièrement la place au seul paysage, mais ils ne sont jamais très loin.”
MARC DESARME
Marc Desarme était l’an passé déjà l’invité des Estivales Lagorre, ses toiles ont été présentées à l’EHPAD de Seix. Son exposition a connu un tel engouement que le comité de sélection a décidé de lui proposer d’accrocher cette fois ses oeuvres à la mairie. Ce qu’il a accepté avec grand plaisir.
Marc Desarme est un peintre qualifié d’atypique, proche à la fois des surréalistes et des symbolistes.
Installé depuis de nombreuses années en région toulousaine, l’artiste ne vit que pour sa peinture ! Le dessin est le pilier de son existence depuis ses plus tendres années.
Il fera ses armes à l’école des Beaux Arts de Tourcoing, puis continuera son apprentissage au sein de l’atelier de Paul Delvaux, célèbre peintre surréaliste belge.
Marc Desarme travaillera également comme illustrateur indépendant pendant 15 ans aux côtés de Jean-Paul Goude.
L’artiste a exposé dans des lieux prestigieux comme le Grand Palais à Paris, il a gagné des prix (le Prix Casa Velasquez en 1975 notamment), a voyagé, puis s’est installé sur Toulouse en 1990 où il devient membre des Artistes Méridionaux.
Sur sa technique : Marc Desarme aime particulièrement la technique de tempera à l’œuf (les pigments en poudre sont en émulsion dans le l’œuf).
Louis Aragon, admirateur du peintre : Le poète, romancier et journaliste français fut l’un des premiers à apprécier les toiles de Marc Desarme ; son talent sera reconnu d’ailleurs jusqu’en Grande-Bretagne et aux États-Unis.
Presbytère, Mairie Chateau de Seix et EPPAD
Tél : 05 61 66 83 55