Festival Portrait(S) 2022 10 ans – Vichy

Festival Portrait(S) 2022 10 ans - Vichy

Festival Portrait(S) 10 ans

Du 24 juin au 4 septembre 2022 – Vernissage Vendredi 24 juin : 18h : Inauguration au Palais des Congrès
Déambulation en musique entre les différents lieux d’exposition

18h45 : Déambulation parvis de l’église Saint-Louis et sur l’esplanade du lac d’Allier accompagnée de performances
20h30 : Projection du film de la résidence de Christophe Acker

Samedi 25 juin : 11h :

Rencontre et signature avec les photographes au palais des Congrès
De 11h à 17h : Studio photo éphémère au palais des Congrès, venez vous faire tirer le portrait !

Portrait(s) célèbre cette année ses dix ans ! En cette occasion particulière, Portrait(s) s’installe au palais des Congrès où seront présentées les expositions en intérieur. Ce lieu emblématique de la ville, situé au sein du parc thermal, s’ajoute aux autres lieux d’exposition du festival, situés en extérieur : sur l’esplanade du lac d’Allier, place Saint-Louis et sur le parvis de la gare. Treize expositions constituent le riche parcours photographique proposé en ce dixième anniversaire.

au programme :

Sur l’Esplanade du Lac d’Allier :

Une rétrospective. En associant le portrait photographique, la tradition picturale, le goût de la mise en scène et du costume, Omar Victor Diop métisse les pratiques et construit une oeuvre à la fois séduisante et politique, engagée dans une réévaluation salutaire de l’histoire des peuples noirs.

Au Palais des Congrès

Au Palais des Congrès Avec impertinence et humour, Meryl Meisler, nous plonge dans une ville et une époque fascinantes, le New York des années 1970 et 1980. Ses clichés célèbrent tout à la fois les soirées disco et les clubs de strip-tease, sa famille juive et la banlieue de Long Island ou la vie d’un collège dans un des quartiers les plus dangereux de Brooklyn. Henrike Stahl et Éric Poupy, photographe et dessinateur, présentent une installation immersive associant photographies et dessins. Les pratiques hybrides de ce duo jouent à la fois du centre et de la marge, de l’unicité et du partage. Graphiques et poétiques, leurs images invitent le regardeur à modifier son point de vue, sur la photographie et sur le monde… Kourtney Roy a exploré deux ans les alentours de la Highway 16 au Canada, aussi appelée « route des larmes », théâtre de disparitions inexpliquées de femmes indigènes depuis plus de quarante ans, photographiant ici un tas de broussailles, là une station-service ou une maison isolée, rentrant à la fois dans le paysage et dans les mémoires.

Charlotte Boudon et Marie Magnier, de la galerie Les filles du calvaire, font swinguer le festival cette année en proposant un choix de photographies, de vidéos et de clips autour du thème du corps en mouvement. Des vahinés de Charles Fréger aux breakers de Janette Beckman, bienvenue dans la danse ! Avec sa série Circesque, Christian Tagliavini donne corps à une galaxie étourdissante de gens du cirque : acrobates, jongleurs, funambules, artistes de la corde raide, artistes de l’évasion, ils vivent dans son imagination avant d’animer ses compositions qui apparient l’ange et le bouffon, le beau et l’étrange. Alain Willaume, de son côté, produit une oeuvre énigmatique qui brouille nos certitudes. Chacun y perçoit le reflet de ses propres questionnements sur notre époque… Entre beauté et menace, apaisement et dissidence, son monde figure déjà le monde d’après, quand les eaux calmes sont le revers des eaux troublées. Grand connaisseur de l’Inde, le photographe et collectionneur Olivier Culmann a réuni un ensemble étonnant de portraits en noir et blanc issus du Komath Studio, studio photo établi dans la ville de Cochin, dans le Kerala. Les images, qui s’échelonnent sur plus de cinquante ans, témoignent des codes rigoureux qui régissent le portrait dans les studios indiens.

Place Saint-Louis

À travers la constatation britannique et détachée Life actually, The Anonymous Project livre une sélection de moments intimes et portraits de famille, extraite de sa riche collection de Kodachrome colorés. Situations cocasses parfois, instants insouciants souvent, ils racontent les histoires de nos vies et nous en disent plus sur nos points communs et notre humanité. Ils sont une célébration joyeuse de la vie, sans filtre et honnête.

Des mots pour voir :

Portrait(s) et la Fondation d’entreprise Neuflize OBC poursuivent le projet innovant mis en oeuvre en 2018 : porter à la connaissance du grand public les trésors de cette collection d’entreprise. Un dispositif d’analyse et d’échange autour des oeuvres est proposé via une médiation afin de favoriser une conversation ouverte et continue entre le public, les scolaires, les experts et les artistes. Cette année, trois oeuvres de Valérie Belin sont présentées le temps du festival. Les commentaires du public recueillis par la médiatrice en amont de l’exposition sont diffusés dans la salle d’exposition. 

La voix du regard

À l’occasion de sa dixième édition, Portrait(s) initie un nouveau rendez-vous photographique en invitant Brigitte Patient à une carte blanche sonore et visuelle. La parole singulière de Brigitte Patient s’y donne à entendre, en dialogue avec une photographie de la Britannique Tish Murtha, histoire d’entretenir la curiosité et susciter le désir de voir…

8e résidence photographique

La résidence photographique est confiée cette année au réalisateur Français Christophe Acker qui a travaillé, avec des élèves d’écoles de danse de Vichy, une cavalière et une acrobate, à l’étonnante proposition d’une visite « dansée » de la ville, à travers un film et des photographies présentés sur le parvis de la gare, et le film projeté au palais des Congrès.

Portrait(s) s’invite à l’école

Autre projet pédagogique du festival, cette exposition présentera les travaux d’une classe de troisième du collège des Célestins, effectués sous la supervision de l’équipe de médiation du festival, sur le thème de l’ ”envers du décor”.

Palais des Congrès, 5 rue du Casino à Vichy.

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