Exposition Vincent Martial  » O  » – Montpellier

« O » est un ensemble de modules sonores évolutifs que l’on peut percevoir comme un micro écosystème.

Tel un orchestre d’instruments robotisés, le projet explore le son acoustique à travers l’espace dans lequel il est exposé. Il s’attache à écrire des pièces orchestrales grâce au mouvement des éléments mécaniques activés par les moteurs et des éléments sonores présents dans chaque module. L’ensemble ainsi exposé répond à une approche tant esthétique que sonore.

L’installation présentée à Mécènes du Sud Montpellier-Sète est une composition jouée en boucle dans laquelle chaque élément musical est programmé. Elle permet aux spectateurs de déambuler au milieu des pièces, tout en s’imprégnant de l’atmosphère générée par celles-ci.

Vincent Martial est un artiste sonore, musicien et compositeur. En 2020, il a été lauréat d’une bourse de production Mécènes du Sud Montpellier-Sète.

Flûtiste et percussionniste de formation, son travail se déploie dans des espaces munis de dispositifs et instruments de musique qu’il conçoit et développe. Seul ou en collaboration, il observe les phénomènes de transformation de la matière afin d’en explorer les sonorités.

Sa recherche sonore est intrinsèquement liée à une approche plastique. De cette combinaison résulte des pièces sculpturales qui viennent transformer l’espace physique et acoustique qu’elles occupent. Ses compositions incluent des œuvres jouées en direct par les éléments des installations, utilisant le mouvement et la matière comme base d’écriture ; ainsi que des éléments de field-recording ou de traitements sonores appliqués aux instruments.

Ses œuvres ont été présentées entre autres à la Tate Modern de Londres, au Guggenheim de New York, à la Biennale de Sharjah, au Centro Cultural de Belén, au CRAC à Sète, au Teatro Romano (Archeological Museum of Lisbon), au Césaré CNCM, à La muse en circuit, au Cube, à La Comédie de Reims, au TJP Strasbourg, au TNG Lyon, au Lieu Multiple, à l’Aeronef, au Lisboa Soa, au Festival Big Bang, à Jazzmandu…