Exposition « La destruction des cimes » Rebecca Brueder – Aussillon

Pour la première fois depuis sa création en 1985, le PAC-château de la Falgalarié à Aussillon est ouvert tout l’été !

Après l’exposition « Bad Girls ! », réalisée en partenariat avec les Abattoirs, Musée-Frac Occitanie Toulouse, le PAC poursuit son exploration de la création féminine avec l’artiste Rebecca Brueder (née en 1993), récente lauréate du programme post_production destiné aux jeunes artistes diplômé.e.s des écoles supérieures d’art en Occitanie.

Du 1er juillet au 27 août, Rebecca Brueder investit ainsi les salles du château de la Falgalarié à Aussillon. Il s’agit de la première exposition personnelle de l’artiste (née en 1993) dans le Tarn, depuis sa participation à l’exposition collective « Rencontres perméables », présentée en octobre 2020 au Château de la Falgalarié.

Outre des dessins et une nouvelle sculpture « Impactite » réalisée avec du verre trempé, elle présentera, dans une nouvelle configuration, « En dessous de Popigaï », installation monumentale réalisée en 2020 au Frac (Fonds régional d’art contemporain) Occitanie Montpellier, dans le cadre de post_production, programme destiné aux artistes diplômés des écoles supérieures d’art en Occitanie.

Constitué de polystyrène, de terre, de verre et de miroir, « En dessous de Popigaï » fait référence à une météorite qui a frappé le globe il y a 35 millions d’années, en Sibérie, près de la rivière actuelle Popigaï, qui lui a donné son nom. À l’impact, un cratère avait été creusé sur plusieurs dizaines de kilomètres, en produisant une infinité de petits diamants, issus des coulées de graphite surchauffées par l’explosion de l’astéroïde.

« Rebecca Brueder est une glaneuse d’histoires, d’images, de récits. Des récits qu’elle recueille au milieu du flux quotidien d’informations : données, contenus et représentations souvent puisés en ligne, dans des revues scientifiques ou sur des sites d’informations. Des événements sur lesquels, par le prisme de sa démarche, elle nous invite à re-poser notre regard pour mieux les examiner et les ré-envisager. »  Gabrielle Camuset